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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon — 1814

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Planche première - Planche soixante-huitième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26286#0135
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est probablement une invention du peintre , mais elle
est ingénieuse en ce qu’elle concourt à donner del’intérê t
au sujet et du mouvement à la composition. Yandyck,
suivi de ses compagnons cl’études , vient prendre congé
de son maître , qui lui prend la main en signe d’amitié
et lui montre le cheval dont il lui fait présent. Ce
cheval, que tient un écuyer, est tout équipé et prêt
à être monté. Les camarades du jeune artiste , ayant
encore en main leurs palettes et leurs pinceaux, se
réunissent pour l’accompagner jusqu’au lieu du départ.
La scène se passe dans la cour de la maison de Rubens.
On aperçoit sur le seuil de la porte Hélène Forman et
ses enfans.
Ce tableau , dont les figures ont environ deux
pieds de proportion , est composé avec goût et d’une
exécution soignée. Le coloris en est frais, brillant et
léger. Les accessoires ont beaucoup de vérité. Une
touche un peu plus ferme est peut-être tout ce qu’on
pourrait y desirer.
Nous avons dit que le rapprochement de deux cir-
constances particulières , telles que le don du cheval
et le départ de Yandyck pour l’Italie , était probable-
ment de l’invention du peintre. En effet, on lit dans
la vie de Yandyck , qu’après avoir quitté son maître
il resta encore quelque temps en Flandres, et qu’étant
devenu amoureux d’une jeune paysanne de Savelthem,
près de Bruxelles, il fît, pour l’amour d’elle, deux
tableaux d’autel dans l’église de son village.Dans l’un,
pour représenter la famille de la Yierge , il peignit sa
maîtresse, son père et sa mère. Dans l’autre, pour
représenter S. Martin, patron de la paroisse, il se
peignit lui-même sur le cheval que Rubens lui avait
donné. Ce dernier tableau se voit maintenant au Musée
du Louvre.
 
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