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plein de vérité. C’fest le premier ouvrage de l’auteur.
Les succès qu’on obtient dans ce genre , sans qu’il
soit nécessaire de faire de longues études , ni de grands
Irais d’imagination, la certitude déplaire au public et
de séduire les amateurs , engageront sans doute plus
d’un artiste à abandonner la peinture historique, car-
rière longue et pénible , et qui ne supporte pas cette
médiocrité, sur laquelle il serait peut-être dangereux ,
pour l’honneur des arts, d’appeler la profusion des
encouragemens ; car, s’il y a lieu de penser qu’il faut
plus de talent pour faire un médiocre tableau d’his-
toire que pour créer un bon tableau de genre, du
moins on ne peut disconvenir qu’un bon tableau de
genre est préférable à un mauvais tableau d’histoire.
Au reste, si M. Cochereau se contente de l'accueit
qu’il vient de recevoir du public, sans chercher à
agrandir la sphère de son talent, il peut être assui'é
d’un succès complet.
Par M. Constantin : le Portrait de Mlle Mar-s, ac-
trice du Théâtre-Français, peint en émail d’après le
tableau de M. Gérard ; tableau que le public a regretté
de ne point voir au Salon ; c’est un des plus beaux de
l’artiste. M. Constantin a copié deux autres productions
du même peintre , savoir la Psyché et le Belisaire. Ces
émaux sont aussi bien rendus qu’on peut le désirer,
surtout pour des morceaux de grande dimension.
M. Coupin , auteur du tableau des Amours de Fran-
çoise de Rimini, dont nous avons donné la gravure dans
un des volumes précédens, l’a replacé à cette expo-
sition, ety aremportéde nouveaux suffrages. Le même
artiste en a exposé un second, digne d’être remarqué
par le choix du sujet et par la manière dont il esfc
plein de vérité. C’fest le premier ouvrage de l’auteur.
Les succès qu’on obtient dans ce genre , sans qu’il
soit nécessaire de faire de longues études , ni de grands
Irais d’imagination, la certitude déplaire au public et
de séduire les amateurs , engageront sans doute plus
d’un artiste à abandonner la peinture historique, car-
rière longue et pénible , et qui ne supporte pas cette
médiocrité, sur laquelle il serait peut-être dangereux ,
pour l’honneur des arts, d’appeler la profusion des
encouragemens ; car, s’il y a lieu de penser qu’il faut
plus de talent pour faire un médiocre tableau d’his-
toire que pour créer un bon tableau de genre, du
moins on ne peut disconvenir qu’un bon tableau de
genre est préférable à un mauvais tableau d’histoire.
Au reste, si M. Cochereau se contente de l'accueit
qu’il vient de recevoir du public, sans chercher à
agrandir la sphère de son talent, il peut être assui'é
d’un succès complet.
Par M. Constantin : le Portrait de Mlle Mar-s, ac-
trice du Théâtre-Français, peint en émail d’après le
tableau de M. Gérard ; tableau que le public a regretté
de ne point voir au Salon ; c’est un des plus beaux de
l’artiste. M. Constantin a copié deux autres productions
du même peintre , savoir la Psyché et le Belisaire. Ces
émaux sont aussi bien rendus qu’on peut le désirer,
surtout pour des morceaux de grande dimension.
M. Coupin , auteur du tableau des Amours de Fran-
çoise de Rimini, dont nous avons donné la gravure dans
un des volumes précédens, l’a replacé à cette expo-
sition, ety aremportéde nouveaux suffrages. Le même
artiste en a exposé un second, digne d’être remarqué
par le choix du sujet et par la manière dont il esfc