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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon — 1817

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Planche première - Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26287#0036
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( 22 )
pluie de cendres recommence et plus forte et plus
épaisse , etc.»
C’est à Stabia que Pline l’ancien vint si audacieu-
sement étudier ce terrible phénomène dont il fut vic-
time. On le voit, sur le premier plan du tableau, à
gauche , dictant ses observations à un affranchi. Plus
loin, du même côté, est la statue équestre de Ves-
pasien. Les prêtres descendent du temple de la vic-
toire romaine, pour offrir un sacrifice aux divinités
infernales. Le peuple se réfugie sous les parvis du
temple ; l’air se charge déjà de matières sulfureuses.
On aperçoit, sur le second plan, les obélisques con-
sacrés à Osiris , son temple, celui de Jupiter, placé
sur la colline , dominant le quartier des prétoriens ,
qui couronne les hauteurs. Pompéi paraît à peine,
dans un lointain, couvert d’un voile de cendres. Le
faubourg d’Herculanum , qui termine la gauche du
Tableau, est déjà la proie des flammes. L’immense
colonne de feu qui s’élauce du sommet du Mont-Vé-
suve, enflamme l’horizon et jette une clarté lugubre
sur cette scène de désolation et d’horreur.
Un simple trait ne peut donner qu’une faible idée
de ce morceau , qui tire son principal effet de la cou-
leur et du clair-obscur : ils y sont ménagés avec
une intelligence et une habileté qui placent M. de
Forbin au rang de nos meilleurs peintres. Outre le
mérite de l’exécution, on y trouve une riche ordon-
nance, et, en quelque sorte, la restauration de divers
monumens dont les noms sont venus jusqu’à nous,
mais dont il n’existe aucun vestige. La seule chose
qu’on ait paru désirer est une plus grande expansion
de reflets lumineux sur les premiers plans et vers le
sommet de l’édifice principal. Ce tableau appartient
au Roi.
 
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