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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon — 1817

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Planche première - Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26287#0102
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gèrement imprégnée des derniers rayons du soleil,
indique le déclin du jour. Dans le fond à gauche , on
voit les divers monumens d’une ville naissante, dont
les travaux sont suspendus. Plus loin, une chaîne de
montagnes domine la mer; ses Ilots paisibles s’étendent
jusqu’à l’horizon.
Ce sujet, tout poétique, ne pouvait être présenté
avec plus d’art et de charme. Tous les ressorts de cette
composition, vraiment originale, sont combinés avec
la finesse d’esprit et de goût d’un peintre que n’oc-
cupe pas exclusivement la partie matérielle de son
art; sur ce point il a obtenu l’unanimité des sussrages*
L’idée du faux Ascagne, qui retire l’anneau du doigt
de la reine, a paru seulement un peu recherchée et
s’éloigner du goût simple et sévère des anciens, qu’en
toute autre occasion M. Guérin semble avoir pris pour
modèle.
L’exécution du tableau a donné lieu à quelques ob-
servations plus ou moins fondées. La plus importante
s’étend sur le coloris en général ; on le voudrait plus
animé, plus solide, et, si l’on peut s’exprimer ainsi,
moins diaphane. En effet, le groupe de Didon ressor-
tant en demi-teinte sur le ciel, si le ton de l’atmos-
phère eût été plus nourri de nuances chaudes ou vi-
goureuses, les figures en auraient participé nécessaire-
ment , et se fussent présentées avec une plus grande
sorce de relief. Au surplus ce que le tableau a pu
perdre de vigueur et de ressort, par l’effet du parti
que le peintre a adopté, il le gagne en légèreté et
en douceur, et nous avons remarqué qu’à cet égard
l’éloge et la critique étaient à-peu-près compensés.
Nous avons dit que M. Guérin ne négligeait jamais
 
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