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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon — 1817

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Planche première - Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26287#0143
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( 88 )

Planche cinquante-neuvième et soixantième. ■— Rubens
peignant Marie de Médicis, veuve de Henri IV. Ta-
bleau de M. Van Brée.
M. Van Brée a choisi le moment où Rubens étant
occupé à peindre un des tableaux de galerie du
Luxembourg, par l’ordre de Marie de Médicis, la
reine daigne honorer le peintre de sa visite et lui ac-
corder une séance pour l’exécution de ce tableau.
On voit, dans celui de M. Van Brée, Marie de Mé-
dicis assise et accompagnée de deux dames de sa cour,
qui se tiennent debout derrière son sauteuil. La reine
montre et explique à son sils Louis XIII le sujet du
tableau qui représente la naissance du jeune prince,
et n’est encore qu’ébauché.
Les figures dont nous donnons ici le trait sont de
proportion demi-nature. Les attitudes sont bien choi-
sies, les caractères vrais et gracieux, les costumes élé-
gans , les étofses bien rendues. Le coloris en est bril-
lant, naturel; et, sous se rapport, ce morceau est très-
supérieur à tous ceux que le même artiste a offerts
à l’exposition. Mais il règne un ton violâtre dans
l’ébauche du sujet dont Rubens paraît occupé. Non-
seulement ce ton n’est pas celui du maître, mais sa
manière de procéder dans la préparation du tableau
n’est pas celle que l’on reconnaît pour lui appartenir.
L’observation est peu importante, mais la teinte gé-
nérale, et surtout l’état du tableau de Piubens, où les
figures ont déjà du relies, nuisent à l’harmonie gé-
nérale et détruisent le repos de l’œil, qui consond
les objets réels avec ceux que l’on est censé ne voir
qu’en peinture.
 
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