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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Editor]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon: Salon de 1819 — 1819

DOI issue:
Planche 1.re et 2.e - Planche 71.e et 72.e [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26453#0071
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Cependant, par une ordonnance royale, il a été créé,
en 1816, un Conseil honoraire des musées; il est présidé
par le Ministre de la maison du Roi, et, en son absence,
par le Directeur du Musée : il compte parmi ses mem-
bres le premier peintre de Sa Majesté, l’architecte du
Louvre, et plusieurs autres artistes dun mérite distingué ;
quelques amateurs y ont meme été admis. Ce Conseil
n’aurait-il pas rempli sa véritable destination, dans la
circonstance dont il s’agit?
En esset, si les artistes chargés de peindre la salle
d’Apollon et les plafonds du grand escalier eussent été
tenus de soumettre leurs esquisses au Conseil des musées ?
un mur examen aurait donné lieu à des objections, qui
sont aujourd’hui tardives et sans effet, puisque les tra-
vaux sont terminés, et les fautes à-peu-près irréparables.
Mais, pour ne parler ici que du plafond qui fait la ma-
tière de cet article, et dont le sujet est, selon le peintre,
la renaissance des arts, nous ferons remarquer que le
titre est mal choisi, et que probablement il eut été rejeté.
La renaissance des arts n’a point eu lieu en France ; ce
serait supposer qu’ils y ont été pendant quelque temps
méconnus ou anéantis : mais personne n’ignore que,
depuis l’époque où ils y furent naturalisés par l’eftét des
libéralités de François I.cr, jusqu’à ce jour, ils n’ont ja-
mais cessé d’y être cultivés avec plus ou moins de succès,
et qu’ils y ont toujours été honorés et encouragés par
les successeurs de ce prince.
II est vrai que , depuis Jouvenet, La Hire, La Fosse et
quelques autres qui ont illustré la fin de la plus brillante
époque de l’école française, les arts dégénérèrent dans
l’intervalle d’un demi-siècle, jusqu’au temps où Joseph
Vien commença ù ramener par son exemple et par ses
 
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