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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon: Salon de 1819 — 1820

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Planche 1.re et 2.e - Planche 72.e et dernière [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26454#0050
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remarque un esfet de soleil piquant et bien rendu; la
touche en est franche et neanmoins très - soignée. Ce
morceau est un de ceux qui ont été désignés pour être
acquis par le ministère de la maison du Roi.
On sait que, depuis plusieurs années, M. Richard a fixe
sa demeure à Lyon, ainsi que M. Révoil, son condis-
ciple et son émule. Les talens de ces deux artistes ont
beaucoup d’analogie , et doivent partager à-peu-près éga-
lement, dans la ville où ils sont établis, l’estime et les
sussrages des amateurs. Enfin l’Ecole de Lyon (car c’est
ainsi que quelques personnes ont qualifié la réunion de
ces deux peintres et de quelques-uns de leurs élèves,
dont les essais ont été favorablement accueillis) a déjà
acquis une certaine célébrité. Nous sommes loin de la
contester; mais cette dénomination pompeuse d'Ecole
lyonnaise nous semble un peu prématurée.
Formés à l’académie de Paris, la seule en France où
l’on trouve des professeurs et de nombreux moyens d’ins-
truction , deux peintres déjà connus avantageusement du
public sont allés habiter, à cent lieues de la capitale,
une ville du second ordre ; ils y exercent leur talent avec
succès, et dirigent les études d’un certain nombre de
jeunes artistes : mais c’est à Paris qu’ils viennent recueil-
lir des éloges et des récompenses. Certes, une réunion
aussi peu nombreuse , quel que soit le mérite des peintres
qui la composent, ne peut pas constituer ce qu’on appelle
une Ecole. Celle dont on parle ne pourrait ni se soute-
nir , ni se suffire à elle-même : mais on la considérera, si
l’on veut, comme une faible branche de l’Ecole française
actuelle ; de cette Ecole unique, dont la tige robuste et
féconde s’étend, fructifie et s’affermit de jour en jour.
 
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