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Planche 27.e—Intérieur d’un Corps-de-garde : tableau
de M. Roehn.
[Hauteur, 1 pied ; largeur, 1 pied 3 pouces.]
M. Roehn, après avoir renonce" de bonne heure aux
études sérieuses et pénibles de iapeinture historique, s’est
appliqué à plusieurs genres d’un ordre inférieur, tels
que le paysage, ies batailles, et ies scènes familières: il
y a fait preuve d’imagination et de goût, et a obtenu
les succès qui sont dus à un talent agréable et facile ;
mais c’est dans les sujets militaires qu’il a particulière-
ment réussi. II est peu de cabinets d’amateurs où l’on ne
rencontre quelque composition de cet artiste. Celle dont
nous donnons ici le trait, n’est pas une des moins soi-
gnées : le coloris en est chaud et vif, la touche ferme
et spirituelle. Si le ton laisse quelque chose à desirer,
c’est peut-être un peu plus de légèreté et de transpa-
rence; deux qualités qui sont indispensables dans les
tableaux de chevalet cï’une très-petite dimension.
Parmi les dix morceaux de dissérens genres que
M. Roehn a exposés au salon , il y en a un désigné sous
le titre de la Caverne, sujet tiré de Gil-Blas. Il a été peint
pour S. A. il. M.sr le Duc de Berry.
Planche 27.e—Intérieur d’un Corps-de-garde : tableau
de M. Roehn.
[Hauteur, 1 pied ; largeur, 1 pied 3 pouces.]
M. Roehn, après avoir renonce" de bonne heure aux
études sérieuses et pénibles de iapeinture historique, s’est
appliqué à plusieurs genres d’un ordre inférieur, tels
que le paysage, ies batailles, et ies scènes familières: il
y a fait preuve d’imagination et de goût, et a obtenu
les succès qui sont dus à un talent agréable et facile ;
mais c’est dans les sujets militaires qu’il a particulière-
ment réussi. II est peu de cabinets d’amateurs où l’on ne
rencontre quelque composition de cet artiste. Celle dont
nous donnons ici le trait, n’est pas une des moins soi-
gnées : le coloris en est chaud et vif, la touche ferme
et spirituelle. Si le ton laisse quelque chose à desirer,
c’est peut-être un peu plus de légèreté et de transpa-
rence; deux qualités qui sont indispensables dans les
tableaux de chevalet cï’une très-petite dimension.
Parmi les dix morceaux de dissérens genres que
M. Roehn a exposés au salon , il y en a un désigné sous
le titre de la Caverne, sujet tiré de Gil-Blas. Il a été peint
pour S. A. il. M.sr le Duc de Berry.