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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon: Salon de 1819 — 1820

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Planche 1.re et 2.e - Planche 72.e et dernière [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26454#0085
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( 55 }

Planche 36.c— Charles-Edouard ; tableau de M. Bouton.,
[Hauteur, 4 pieds 6 pouces; largeur, 3 pieds 6 pouces.]
Les entreprises, les succès et les malheurs du prince
Charles-Edouard en Angleterre, furent peut-être ies plus
singuliers des e'vénemens qui occupèrent l’Europe vers
le milieu du dernier siècle. Ce prince, digne d’un meil-
leur sort, était fils de celui qu’on appelait le Prétendant
ou le Chevalier de Saint-George. Son grand-père avait
été détrône' par ies Anglais, son bisaïeul condamne' à
perdre la tête sur un échafaud par ia faction de Cromwel,
sa quatrième aïeule livrée au même supplice par ordre
de ia reine Elisabeth. Charles-Edouard, ce dernier reje-
ton de tant de rois et de tant d’infortunés, retiré à Rome
auprès du Prétendant, avait marqué plusieurs fois ie
désir d’exposer sa vie pour remonter sur le trône de ses
pères. Accompagné d’un petit nombre d’amis dévoués,
il passa en Ecosse, et vit grossir de jour en jour ie
nombre de ses partisans. Mais sa tête fut mise à prix :
tantôt vainqueur, tantôt défait et fugitif, il fut enfin ré-
duit à chercher un asile dans les montagnes. M.ilc de
Macdonald, fille d’un gentilhomme qui lui était attaché,
le rencontra, et promit de lui amener du secours. C’est
cette dernière anecdote que l’auteur du morceau dont
nous donnons ici la gravure, a choisie pour donner de
l’intérêt à sa composition. A la rigueur, ce n’est autre
chose qu’un tableau d’architecture ou de ruines, pompeu-
sement décoré, comme beaucoup d’autres, d’un titre
historique, ou plutôt, que le peintre a cru pouvoir pré-
senter comme un trait d’histoire, parce qu’il y a introduit
 
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