Planche 56,c—~ François I.er à Vaucluse ; paysage de
M. Bourgeois,
[Hauteur, 5 pieds 10 pouces ; largeur, 8 pieds 6 pouces,]
François I.er trace sur le tombeau cle Laure des vers
qu’il compose pour elie,
Vaucluse est trop connue pour que M. Bourgeois ait
pu se hasarder à en donner un aspect qui ne fut pas
exact sur tous les points : cependant, d’après la disposi-
tion des rochers qui forment dans le fond une espèce de
rideau et semblent écraser les plans antérieurs, on est
tenté de croire que, pour donner de la majesté à sa com-
position , l’artiste en a un peu exagéré les masses. On y
voit un brouillard qui s’élève en forme de nuage du sein
des montagnes, dont la cime entrouverte sert de passage
aux rayons du soleil. Cette intention est pittoresque 5
mais il n’y a que la sorce et la vérité du ton local qui
puissent la bien faire sentir et lui donner de la valeur,
M. Bourgeois, habile dessinateur de paysage, s’est fort
peu occupé du coloris, et le crayon lui est beaucoup
plus familier que le pinceau. Ses teintes, dans les fonds,
manquent de solidité : les détails des premiers plans
laissent à desirer plus de chaleur et de naturel; l’effet
général, plus d’harmonie.
M. Bourgeois,
[Hauteur, 5 pieds 10 pouces ; largeur, 8 pieds 6 pouces,]
François I.er trace sur le tombeau cle Laure des vers
qu’il compose pour elie,
Vaucluse est trop connue pour que M. Bourgeois ait
pu se hasarder à en donner un aspect qui ne fut pas
exact sur tous les points : cependant, d’après la disposi-
tion des rochers qui forment dans le fond une espèce de
rideau et semblent écraser les plans antérieurs, on est
tenté de croire que, pour donner de la majesté à sa com-
position , l’artiste en a un peu exagéré les masses. On y
voit un brouillard qui s’élève en forme de nuage du sein
des montagnes, dont la cime entrouverte sert de passage
aux rayons du soleil. Cette intention est pittoresque 5
mais il n’y a que la sorce et la vérité du ton local qui
puissent la bien faire sentir et lui donner de la valeur,
M. Bourgeois, habile dessinateur de paysage, s’est fort
peu occupé du coloris, et le crayon lui est beaucoup
plus familier que le pinceau. Ses teintes, dans les fonds,
manquent de solidité : les détails des premiers plans
laissent à desirer plus de chaleur et de naturel; l’effet
général, plus d’harmonie.