& de 'Flora. i y> y
à Eu mené ; voici la maniéré dont el-
le s’y prit.
Un jour que son mari e'toic chnS;
son appartement, elle envoya le cher-
cher : en disant qu’elle lui vouloit
faire entendre un homme qui joüoit
à charmer de la ssûte , que c’étoic
sélon son goût le plus tendre de tous
les instrumens & celui qu’elle enten-
doit arec le plus de pîaisirs. Eume-
ne arriva peu de tenus après, le Com-
te le reconnut pour l’avoir vu plu-
lieurs fois chez Flora , & pour lui
avoir donné de l’inquietude dont il
fut aussi- tôr guéri \ ne le regardant
plus que comme un homme qu’elle
faisoit venir pour son plaiiir , & qui
n’étoit attaché à elle que parce qu’il
l’avoir connue chez la Princesse j
il faut d’ailleurs convenir qu’il étoic
très raisonnable d’aimer à entendre
bien jouer de la ssûte d’Allemagne j
c’est le premier de tous les infini,,
mens , on dit même qu’on en sait
un grand cas en Fiance où le goût
est exquis pour toutes les choies ds
la vie.
Il ne sut plus question que con$**
> R «j
à Eu mené ; voici la maniéré dont el-
le s’y prit.
Un jour que son mari e'toic chnS;
son appartement, elle envoya le cher-
cher : en disant qu’elle lui vouloit
faire entendre un homme qui joüoit
à charmer de la ssûte , que c’étoic
sélon son goût le plus tendre de tous
les instrumens & celui qu’elle enten-
doit arec le plus de pîaisirs. Eume-
ne arriva peu de tenus après, le Com-
te le reconnut pour l’avoir vu plu-
lieurs fois chez Flora , & pour lui
avoir donné de l’inquietude dont il
fut aussi- tôr guéri \ ne le regardant
plus que comme un homme qu’elle
faisoit venir pour son plaiiir , & qui
n’étoit attaché à elle que parce qu’il
l’avoir connue chez la Princesse j
il faut d’ailleurs convenir qu’il étoic
très raisonnable d’aimer à entendre
bien jouer de la ssûte d’Allemagne j
c’est le premier de tous les infini,,
mens , on dit même qu’on en sait
un grand cas en Fiance où le goût
est exquis pour toutes les choies ds
la vie.
Il ne sut plus question que con$**
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