S U R Z E B E A U. 113
cofflme une afFaire de pur goût &
de pur sentiment. Ils entreprennenÊ
même quelquefois de le prouver à
Ieur maniere. Certains ouvrages de
poësie ou d’éloquence , qui parois»
sent beaux dans un siecle, ne le pa»
roissent pas toujours dans un autre»
Ce qui plaît en Italie ou enEspagne a
déplaît en France assez commii-
nément. Et,sans sortir de chez nous,'
il n’est pas rare qu’un Orateur ou un
Poëte , qui charmoit la Province a
va échouer à Paris ; que ce qui a
succès à Paris, tombe à la Cour ;
que la Cour elle-même se trouvc
partagée sur Ie mérite d’un Àuteur ;
ou , ce qui est encore plus étrange,
qu’elle varie à son égard d’un jour
à l’autre , lui donnant aujourd’nuî
sonapprobation, la retirantdemain,
selon le vent qui regne à Versailles
ou àFontainebleau, Nos divers âg es-,
Partic /, K
cofflme une afFaire de pur goût &
de pur sentiment. Ils entreprennenÊ
même quelquefois de le prouver à
Ieur maniere. Certains ouvrages de
poësie ou d’éloquence , qui parois»
sent beaux dans un siecle, ne le pa»
roissent pas toujours dans un autre»
Ce qui plaît en Italie ou enEspagne a
déplaît en France assez commii-
nément. Et,sans sortir de chez nous,'
il n’est pas rare qu’un Orateur ou un
Poëte , qui charmoit la Province a
va échouer à Paris ; que ce qui a
succès à Paris, tombe à la Cour ;
que la Cour elle-même se trouvc
partagée sur Ie mérite d’un Àuteur ;
ou , ce qui est encore plus étrange,
qu’elle varie à son égard d’un jour
à l’autre , lui donnant aujourd’nuî
sonapprobation, la retirantdemain,
selon le vent qui regne à Versailles
ou àFontainebleau, Nos divers âg es-,
Partic /, K