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https://doi.org/10.11588/diglit.28207#0099
SURLEBEAU. 91
ll n’y en a aucune qui n’ait le sien
propre , déterminé par son rang de
supériorité ou d’infériorité à l’égàrd
des autres. Je laisse au cérémoniâf
de chaque peuple à régler les bien-
séances purement extérieures ; là
pompe dela Majesté souveraine , les
titres des Grands , !es enseignes des
Magistrats , toutes les marques dis-
tinâives des différens ordres de.l’E*
tat. Je me borne aux bienséances ,
qui doivent partir du cœur. Maisafin
qu’elles en découlent sans peine,
& comme de source , que faut-il ?
Reprenons notre principe.
Je dis que le duorum de la condi-
îion, telle qu’elle puisse être , su-
périeure ou inférieure , consistè à
conservertoujours,malgrél’inégalité:
des rangs , une attention constante
à l’égalité de la nature ; ou , ce qüi
revient au même, à conserver tou»-
Hij
ll n’y en a aucune qui n’ait le sien
propre , déterminé par son rang de
supériorité ou d’infériorité à l’égàrd
des autres. Je laisse au cérémoniâf
de chaque peuple à régler les bien-
séances purement extérieures ; là
pompe dela Majesté souveraine , les
titres des Grands , !es enseignes des
Magistrats , toutes les marques dis-
tinâives des différens ordres de.l’E*
tat. Je me borne aux bienséances ,
qui doivent partir du cœur. Maisafin
qu’elles en découlent sans peine,
& comme de source , que faut-il ?
Reprenons notre principe.
Je dis que le duorum de la condi-
îion, telle qu’elle puisse être , su-
périeure ou inférieure , consistè à
conservertoujours,malgrél’inégalité:
des rangs , une attention constante
à l’égalité de la nature ; ou , ce qüi
revient au même, à conserver tou»-
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