^ oS E S S A 1
^phetes pour former ses mœurs i
lui suscitant des Généraux d’armée
pour le défendr.e contre ses enne"
mis ; établissant un Conseil suprême
■pour être le dépoûtaire de ses or-
donnances ; des Magistrats subal-
ternes pour les faire exécuter en
son nom ; &c un oracle perpétuel
dans son sanciuaire pour les inter-
préter dans les cas douteux. Ii m.e
seroit facile de prouver que c’est
l’amour du Beau souverain , cm
plutôt, que c’est le Beau souverain
lui-même qui a di£fé à Moyse un si bel
arrangement. Mais, parce qu’on me
pourroit dire que l’amour du beau,
qui a inspiré ce grand Prophete, est
d’un autre genre que celui dont il
est ici question, je veux bien me
restraindre aux Légissateurs de l’or-
dre naturel. II n’est pas postîble de
les npmmer tous. .Je me borne à
ceux
^phetes pour former ses mœurs i
lui suscitant des Généraux d’armée
pour le défendr.e contre ses enne"
mis ; établissant un Conseil suprême
■pour être le dépoûtaire de ses or-
donnances ; des Magistrats subal-
ternes pour les faire exécuter en
son nom ; &c un oracle perpétuel
dans son sanciuaire pour les inter-
préter dans les cas douteux. Ii m.e
seroit facile de prouver que c’est
l’amour du Beau souverain , cm
plutôt, que c’est le Beau souverain
lui-même qui a di£fé à Moyse un si bel
arrangement. Mais, parce qu’on me
pourroit dire que l’amour du beau,
qui a inspiré ce grand Prophete, est
d’un autre genre que celui dont il
est ici question, je veux bien me
restraindre aux Légissateurs de l’or-
dre naturel. II n’est pas postîble de
les npmmer tous. .Je me borne à
ceux