AV ROY.
IRË, eAantvoAreMajeAeàMontargis,iereceus ce
^ bien de voAre accouAumce bénignité & clemem
ce, de me preAer Foreille à vous diAourir de plu-
Aeurs baAiments excellents de voAre Royaume :
Et entre autres propos me demandâtes A ie para-
^ycheuois les liures des baAiments de France : Mon
f aage &; indilpoAtion Aruirent de légitimé excuA,
n'ayant moyen, Ans voAre libéralité, de me tranA
porter Air les lieux, aAn d'en prendre les deiAings
pour apres les mettre en lumiere,& AtisAireavos commandements. La
volonté nem'eA en rien diminuée, maisseAeét & le moyen manquent.
Ans laide de voAre MajeAé. Ce pendant deArant vous donner quelque
plaiAr&: contentement, iay employé le Aiour de mes vieuxansàdreAer
vn liure d'inAruétion à toutes perAnnes qui voudront baAir & ediAer
mai Ans aux champs, Alon leurs moyens Sc Aculteznpour leur mon Arer,
non Aulement 1 ordre qu'ils auront à tenir Alon les deAeings, & plants
contenus audit liure, mais encor pour les inAruiredela delpenA& Aais
qu'il leur conuiendra Aire, ayant de chacun baAiment Ait le calcul au
plus iuAe qui! m'a e Aé po Ab A,tant du toiAge de la ma^ônerie & charpen-
terie, que generalement de toute autre beAngneiesperant é outre le plaA
Arque voAre MajeAé prendraàladiuerAtéde tels deAeings) que vos Ab-
jets enreceurontinAruélionôC proAt. Suppliant tres-humblement icelle
voAre MajeAé, d'auoirpouragreable ce mien labeur que ie vous dcdic ÔC
conAcre, Attendant que par voAre moyen ie puilA viAter As chaAeaux
&C excellents baAiments qui reAent a eAre par moy veus &: imprimez,pour
AtisAire au contentement de vos Royales vertus.
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, I A QJV ES ANDROVÆT,
DV C E R C E A V.
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