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Annales de la régéneration politique de la Monarchie Francoise Nro. I
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.22545#0013
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„ aujourdhui des importions necessaires & exces-
„ sives ; chacun payoit sa taxe avec gaieté. Telle
,, étoit la fin du règne du bon Rcy Henry IV. qui
„ sût aussi la si'ii de beaucoup de bien Èe comment
cernent d'une insinité de maux u
La minorité de Louis XIIL & la FoibklTe. de
ce Roy replongèrent bientôt la France dans les mal-
heurs d'où le courage & 1'esprit de Ton Pere l'avoir
tirée. Les troubles intestjus se ralumèrent avec
d'autant plus de fureur que la religion leur servoit
de prétexte. Le peuple fût opprimé par la No-
bleiTe & les Gouverneurs des Provinces. Il gémit
sous le poids des taxes, corvées & vexations &
il ne conserva de tout le bien que Henry IV. lui
avoit fait que le souvenir. L'empire des Favorits
& l'insatiable cupidité des Grands épuisèrent bien-
tôt l'épargne du grand Rosni.
Il est vrai que le Cardinal de Richelieu réparait
en quelque manière les desordres qui desolèrent
l'Etat dans les premières années de Louis X11L en
abaissant la fierté des Grands & surtout celle des
Gouverneurs des Provinces, en calmant les trou-
bles intestins & en retablissant l'autorité de la Cou-
ronne chés les autres Puilîances. Mais tout cela
n'aboutit qu'au retablissement ou plutôt à l'agrand-
issement de l'autorité Royale dont cette Eminence
s'étoit mile en polïeiîion , & qu'elle exerça avec
autant de severité que de politique". Trop sier pour
(ousfrir la moindre relïliance à les volontés , ce
A 5 Prc.
„ aujourdhui des importions necessaires & exces-
„ sives ; chacun payoit sa taxe avec gaieté. Telle
,, étoit la fin du règne du bon Rcy Henry IV. qui
„ sût aussi la si'ii de beaucoup de bien Èe comment
cernent d'une insinité de maux u
La minorité de Louis XIIL & la FoibklTe. de
ce Roy replongèrent bientôt la France dans les mal-
heurs d'où le courage & 1'esprit de Ton Pere l'avoir
tirée. Les troubles intestjus se ralumèrent avec
d'autant plus de fureur que la religion leur servoit
de prétexte. Le peuple fût opprimé par la No-
bleiTe & les Gouverneurs des Provinces. Il gémit
sous le poids des taxes, corvées & vexations &
il ne conserva de tout le bien que Henry IV. lui
avoit fait que le souvenir. L'empire des Favorits
& l'insatiable cupidité des Grands épuisèrent bien-
tôt l'épargne du grand Rosni.
Il est vrai que le Cardinal de Richelieu réparait
en quelque manière les desordres qui desolèrent
l'Etat dans les premières années de Louis X11L en
abaissant la fierté des Grands & surtout celle des
Gouverneurs des Provinces, en calmant les trou-
bles intestins & en retablissant l'autorité de la Cou-
ronne chés les autres Puilîances. Mais tout cela
n'aboutit qu'au retablissement ou plutôt à l'agrand-
issement de l'autorité Royale dont cette Eminence
s'étoit mile en polïeiîion , & qu'elle exerça avec
autant de severité que de politique". Trop sier pour
(ousfrir la moindre relïliance à les volontés , ce
A 5 Prc.