„ Par les travaux de Colbert [on établit & otv
}> perfectionna en peu de teins en France les Arts,
qui y étoient auparavant inconnus. Il.decou-
„ vrit aux François leur grand talent pour les
„ beaux arts, ainsique pour tout ce qui eit du res-
„ sort du goût & des grâces — II encouragea le
commerce; Il fût le Mécène des belles lettres. "
Pour Faire tant de belles & grandes choies ,
il falloit des moyens; Le Département des finan-
ces sût donc sous Louis XIV. celui auquel se réuni-
rent toutes les branches du gouvernement. „ On
„ pourra dire „ cnntinue l'ïlkijlre Auteur, que ce
j, Monarque n'a songé qu'à avoir de l'argent ,
puisqu'il n'a vu le bonheur de ses sujets que par
„ les yeux de son grand tresoiïer. "
La vénalité des chargés , introduite sous Fran-
çois I. sût pousfée a l'extrême sous ce règne , sur-
tour après la mort de Colbert , dont Pesprit avoit
toujours trouvé des moyens moins pernicieux, pour
fètisfaire les defirs du Roy ou les besoins de l'Etat.
En comparant les suites funestes du Systême
Féodal avec celles de la vénalité des charges , M.
d'Argenson dit : „ Le monstrueux Gouvernement
féodal avoit du moins une source annoblie par
la force & le courage des premiers Auteurs.
„ Ma's la vénalité des charges a la plus basse de
tous les origines , qui sont l'avarice , l'argent
„ & la cupidité . . Par là le Roy a aliéné pour
„ toujours la plus belle de ses prérogatives , qui
}> perfectionna en peu de teins en France les Arts,
qui y étoient auparavant inconnus. Il.decou-
„ vrit aux François leur grand talent pour les
„ beaux arts, ainsique pour tout ce qui eit du res-
„ sort du goût & des grâces — II encouragea le
commerce; Il fût le Mécène des belles lettres. "
Pour Faire tant de belles & grandes choies ,
il falloit des moyens; Le Département des finan-
ces sût donc sous Louis XIV. celui auquel se réuni-
rent toutes les branches du gouvernement. „ On
„ pourra dire „ cnntinue l'ïlkijlre Auteur, que ce
j, Monarque n'a songé qu'à avoir de l'argent ,
puisqu'il n'a vu le bonheur de ses sujets que par
„ les yeux de son grand tresoiïer. "
La vénalité des chargés , introduite sous Fran-
çois I. sût pousfée a l'extrême sous ce règne , sur-
tour après la mort de Colbert , dont Pesprit avoit
toujours trouvé des moyens moins pernicieux, pour
fètisfaire les defirs du Roy ou les besoins de l'Etat.
En comparant les suites funestes du Systême
Féodal avec celles de la vénalité des charges , M.
d'Argenson dit : „ Le monstrueux Gouvernement
féodal avoit du moins une source annoblie par
la force & le courage des premiers Auteurs.
„ Ma's la vénalité des charges a la plus basse de
tous les origines , qui sont l'avarice , l'argent
„ & la cupidité . . Par là le Roy a aliéné pour
„ toujours la plus belle de ses prérogatives , qui