L'ouverture de î'Asvernbîée ne se fit donc que
le 11 Février 1787- Ce délai fit d'abord mal juger
de la prudence de M. de Calonne qui devoit pré-
voir, que les Notables n'en seroient pas contents :
qu'ils se communiqueroient leurs mecontentemens
& leurs idées, & qu'ils se lailTeroient prévenir par-
les ennemis. Ausil croit on qu'il etoit la sourcedes
Oppositions , & des revers qu'il éprouva dans la
srritte.
„ Améliorer les revenus de l'Etat & apurer leur
libération entière , -par une répartition plus égale des
impositions — Libérer le Commerce des dissérentes
entraves qui le gênent & foulager autant que lec
tir consiances le permettraient la partie la plus indi-
gente des fujêts, furent les vues que le Royproposa
à l'AiTemblce & sur lesquelles 11 demanda ses avis
dans le Discours qu'il lui addrelïa & que nos Lec-
teurs trouveront dans la séconde seclion de ce Ca-
bier Nro. I.
Le Discours de M. de Calonne que nous trans-
serirons en entier sous le Nro. II. comme le mor-
ceau le plus important pour l'intelligence des sui-
tes qu'il a eues, déplût d'abord par les coups de
patte qu'il donnoit à M. Necker en l'accusant d'a-
voir laiiTé un plus grand Désicit qu'il n"avoit avoué
dans l'on Compte rendu ; Et ce qui acheva de le
perdre dans l'esprit des Notables & de la Nation,
ce sût l'opiniâtreté avec laquelle M. de Calonne
refusoit les eclaireissemens que M. Necker lui of-
frait
le 11 Février 1787- Ce délai fit d'abord mal juger
de la prudence de M. de Calonne qui devoit pré-
voir, que les Notables n'en seroient pas contents :
qu'ils se communiqueroient leurs mecontentemens
& leurs idées, & qu'ils se lailTeroient prévenir par-
les ennemis. Ausil croit on qu'il etoit la sourcedes
Oppositions , & des revers qu'il éprouva dans la
srritte.
„ Améliorer les revenus de l'Etat & apurer leur
libération entière , -par une répartition plus égale des
impositions — Libérer le Commerce des dissérentes
entraves qui le gênent & foulager autant que lec
tir consiances le permettraient la partie la plus indi-
gente des fujêts, furent les vues que le Royproposa
à l'AiTemblce & sur lesquelles 11 demanda ses avis
dans le Discours qu'il lui addrelïa & que nos Lec-
teurs trouveront dans la séconde seclion de ce Ca-
bier Nro. I.
Le Discours de M. de Calonne que nous trans-
serirons en entier sous le Nro. II. comme le mor-
ceau le plus important pour l'intelligence des sui-
tes qu'il a eues, déplût d'abord par les coups de
patte qu'il donnoit à M. Necker en l'accusant d'a-
voir laiiTé un plus grand Désicit qu'il n"avoit avoué
dans l'on Compte rendu ; Et ce qui acheva de le
perdre dans l'esprit des Notables & de la Nation,
ce sût l'opiniâtreté avec laquelle M. de Calonne
refusoit les eclaireissemens que M. Necker lui of-
frait