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j, tant s ce poifon mortel pour toute-adminiflra-
ttony qui expofe fans ccjsc le jQÙver.atn aux plus
„ daugereufes furprifes , qui difpcrfe eu fecret les
Fonds publics àr\ dont la prétendue utilité ne peut
,, jamais balancer les inennveniens qui eu fout infe-
p arable s ; encore moins eut - elle confenti à ces
çonfrructions qui entourent déjà sa Capitale - à l'ê-
lévat'ien de . ces palais qu'oit érige à grands fraix
pour les Commis de la Ferme, ér* qui , dans l'at-
„ tente, d'un gain douteux & éloigné consommeut
annuellement des Fonds dejlinés à des befoius plus
„ réels "
Ce qu'il y avoit de plus remarquables dans ces
remontrances du Parlement de Paris, c'est, qu'el-
les finirent par l'Aveu : que la Nation seule reunie
dans ses Etats Généraux pouvoit donner à uiv im*
pot perpétuel le consentement necessaire.
Il
*) Les Acquits comptans si fortement décriés ici ,
(ont des billets par lesquels le Roy recoanoit avoir
reçu de son Tresor telle ou telle famine. Natu-
Tellement ces billets doivent être honorés & la
famine sur laquelle,ils portent , payée sans délai.
On prétend que M. C. d'Art, a eu la honteuse Ad-.
dresTe d'obtenir du Roy après un bon fauper ,
deux de ces Acquits comptans portant chacun la
Cpmine de plu/leurs millions - que M. Necker
après avoir payé le premier de ces billets avoit re-.
fusé le payement de l'autre & que c'est à ce refus
awisi juste que courageux que M. Necker doi?
i'honoeui' d'être haï de ce Prince:. , . ,
j, tant s ce poifon mortel pour toute-adminiflra-
ttony qui expofe fans ccjsc le jQÙver.atn aux plus
„ daugereufes furprifes , qui difpcrfe eu fecret les
Fonds publics àr\ dont la prétendue utilité ne peut
,, jamais balancer les inennveniens qui eu fout infe-
p arable s ; encore moins eut - elle confenti à ces
çonfrructions qui entourent déjà sa Capitale - à l'ê-
lévat'ien de . ces palais qu'oit érige à grands fraix
pour les Commis de la Ferme, ér* qui , dans l'at-
„ tente, d'un gain douteux & éloigné consommeut
annuellement des Fonds dejlinés à des befoius plus
„ réels "
Ce qu'il y avoit de plus remarquables dans ces
remontrances du Parlement de Paris, c'est, qu'el-
les finirent par l'Aveu : que la Nation seule reunie
dans ses Etats Généraux pouvoit donner à uiv im*
pot perpétuel le consentement necessaire.
Il
*) Les Acquits comptans si fortement décriés ici ,
(ont des billets par lesquels le Roy recoanoit avoir
reçu de son Tresor telle ou telle famine. Natu-
Tellement ces billets doivent être honorés & la
famine sur laquelle,ils portent , payée sans délai.
On prétend que M. C. d'Art, a eu la honteuse Ad-.
dresTe d'obtenir du Roy après un bon fauper ,
deux de ces Acquits comptans portant chacun la
Cpmine de plu/leurs millions - que M. Necker
après avoir payé le premier de ces billets avoit re-.
fusé le payement de l'autre & que c'est à ce refus
awisi juste que courageux que M. Necker doi?
i'honoeui' d'être haï de ce Prince:. , . ,