C'eïï cet ordre qui est le principe & la condi-
tion edentielle de toute économie réelle ; c'esf lui
qui esl la véritable source du bonheur public.
Pour rasseoir sur une basc solide,, & pour pou-
voir balancer l'es recettes avec les dépenses , il fal-
loit riécelThirement commencer par liquider le pnsie,
par solder l'arriéré, par se remettre au courant dans
toutes les parties.
C'étoit le seul moyen de sortir de la eortfufôdft
des exercices entremêlés l'un dans l'autre , & de
pouvoir distinguer ce qui appartient à" chaque an-
née , féparer l'accidentel de l'état ordinaire & voir
clair dans la sîtuatio-n.
Trois années ont été employées à ce prélimi-
naire indispcnsable , & ces trois années n'ont pas
été perdues.
Lorsqu'à la fin de 1783- Ie Roi daigna me con-
fier l'administration de Tes finances , elles étoient,
on ne l'a que trop sçu, dans l'état le plus critique..
'j outes les cailles étoient vuides , tous les ef-
fets publics baillés, toute circulation interrompue.,
l'allarme étoit générale, & la confiance détruite.
En réalité il y avoit 220 millions à payer pour
restant des dettes de la guerre , plus de go mil-
lions d'autres dettes exigibles , soit pour l'arriéré
des dépenses courantes, soit pour l'acquittement de
plusieurs objets conclus ou décidés antérieurement j
j~6 millions d'anticipations fur l'année sui vante ;
86 millions de déficit dans la balance des reve-
tion edentielle de toute économie réelle ; c'esf lui
qui esl la véritable source du bonheur public.
Pour rasseoir sur une basc solide,, & pour pou-
voir balancer l'es recettes avec les dépenses , il fal-
loit riécelThirement commencer par liquider le pnsie,
par solder l'arriéré, par se remettre au courant dans
toutes les parties.
C'étoit le seul moyen de sortir de la eortfufôdft
des exercices entremêlés l'un dans l'autre , & de
pouvoir distinguer ce qui appartient à" chaque an-
née , féparer l'accidentel de l'état ordinaire & voir
clair dans la sîtuatio-n.
Trois années ont été employées à ce prélimi-
naire indispcnsable , & ces trois années n'ont pas
été perdues.
Lorsqu'à la fin de 1783- Ie Roi daigna me con-
fier l'administration de Tes finances , elles étoient,
on ne l'a que trop sçu, dans l'état le plus critique..
'j outes les cailles étoient vuides , tous les ef-
fets publics baillés, toute circulation interrompue.,
l'allarme étoit générale, & la confiance détruite.
En réalité il y avoit 220 millions à payer pour
restant des dettes de la guerre , plus de go mil-
lions d'autres dettes exigibles , soit pour l'arriéré
des dépenses courantes, soit pour l'acquittement de
plusieurs objets conclus ou décidés antérieurement j
j~6 millions d'anticipations fur l'année sui vante ;
86 millions de déficit dans la balance des reve-