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Il s'est accru encore depuis le mois de Mai 17$l
jusqu'au mois de Novembres 1783 ; & Ton ne doit
pas s'en étonner, puisque les emprunts faits pen-
dant cet espace , montèrent à environ 450 mil-
lions.
J'ai êinstaté qu'à la fin de 1783 de déficit s'est
trouvé être de go millions.
Il y avoit en outre 176 millions d'anticipations
que j'ai compris dans la maise des dettes , lorsque
j'ai dit qu'à cette époque, elles s'élevoient à plus
de 600 millions. Il est pi^Ouyé par les étnrs remis
au Roi qu'elles montoient à 604., ensorte qu'en y
joignant le désicit de 80 millions, je puis bien dire
que le vuide étoit de 684 millions dans l'exercice
de 1784.
Je n'ai pu ni dû le faire porter enticrement sur
cette seule année ; il a fallu en rejetter une partie
sur les exercices suivants, & l'on sent combien ce
reiet, joint au désicit annuel, a dû les rendre pé-
nibles; on voit combien les emprunts faits à la fin
des années T7S3 > I?84 & I785> même en y joig-
nant celui sait par la ville de Paris en Décembre.
1786, sont au delsous de ce que j'avois à payer, &
l'on ne doit pas s'étonner que , pour y suppléer v
il ait été inévitable de recourir à d'autres ressour-
ces de erédit moins directes , moins ostensibies 3
mais toutes e^ressernent approuvées par Sa Maje-
fté, qui en a connu les motiss & l'emploi,
La
Il s'est accru encore depuis le mois de Mai 17$l
jusqu'au mois de Novembres 1783 ; & Ton ne doit
pas s'en étonner, puisque les emprunts faits pen-
dant cet espace , montèrent à environ 450 mil-
lions.
J'ai êinstaté qu'à la fin de 1783 de déficit s'est
trouvé être de go millions.
Il y avoit en outre 176 millions d'anticipations
que j'ai compris dans la maise des dettes , lorsque
j'ai dit qu'à cette époque, elles s'élevoient à plus
de 600 millions. Il est pi^Ouyé par les étnrs remis
au Roi qu'elles montoient à 604., ensorte qu'en y
joignant le désicit de 80 millions, je puis bien dire
que le vuide étoit de 684 millions dans l'exercice
de 1784.
Je n'ai pu ni dû le faire porter enticrement sur
cette seule année ; il a fallu en rejetter une partie
sur les exercices suivants, & l'on sent combien ce
reiet, joint au désicit annuel, a dû les rendre pé-
nibles; on voit combien les emprunts faits à la fin
des années T7S3 > I?84 & I785> même en y joig-
nant celui sait par la ville de Paris en Décembre.
1786, sont au delsous de ce que j'avois à payer, &
l'on ne doit pas s'étonner que , pour y suppléer v
il ait été inévitable de recourir à d'autres ressour-
ces de erédit moins directes , moins ostensibies 3
mais toutes e^ressernent approuvées par Sa Maje-
fté, qui en a connu les motiss & l'emploi,
La