I
LXXVI —
le plus à gagner au maintien rigoureux de mutes les
dijlinclions. Par-tov.t les aines fe font animées, les
espriti-Je font exhaujfés, isf Cejl à un pareil effor
que la Nation doit en partie le renouvellement des
Etats -Généraux f il n* eût point eu lieu ce renouvel-
lement, ftt depuis le Prince jufqu'aux Sujets , un
rrspect abfolù^ pour les derniers usages eût paru la
seule loi.
L'ancienne -délibération par ordre ne pouvant
être changée que par le concours des trois Ordres
& par l'approbation du Roi , le nombre des Dé-
putés du Tiers-Etat n'est jusque-là qu'un moyen
de raiTembJer toutes les connoisfancesutiles aubien
de l'Etat ; & l'on ne peut contester que cette va-
riété de connoissances appartient sur tout à l'Ordre
du Tiers - Etat , pujsqu'il est une multitude d'af-
faires publiques dont lui seu? a l'instruction , telles
que les transaclions du Commerce intérieur & ex-
térieur , l'état des Manufactures , les moyens les
plus propres à les encourager; le crédit public,
l'intérêt & la circulation de l'argent , l'abus des
perceptions, celui des privilèges, & tant d'autres
parties dont lui seul a l'expérience.
La cause du Tiers-Etat aura toujours pour elle
l'opinion publique , parce qu'une telle eause se
trouve liée aux sentimens généreux , les seuls que
l'on peut manifester hautement; ainsi elle sera çon-
r. .'.«nient soutenue , & dans les conversationi &
dans
LXXVI —
le plus à gagner au maintien rigoureux de mutes les
dijlinclions. Par-tov.t les aines fe font animées, les
espriti-Je font exhaujfés, isf Cejl à un pareil effor
que la Nation doit en partie le renouvellement des
Etats -Généraux f il n* eût point eu lieu ce renouvel-
lement, ftt depuis le Prince jufqu'aux Sujets , un
rrspect abfolù^ pour les derniers usages eût paru la
seule loi.
L'ancienne -délibération par ordre ne pouvant
être changée que par le concours des trois Ordres
& par l'approbation du Roi , le nombre des Dé-
putés du Tiers-Etat n'est jusque-là qu'un moyen
de raiTembJer toutes les connoisfancesutiles aubien
de l'Etat ; & l'on ne peut contester que cette va-
riété de connoissances appartient sur tout à l'Ordre
du Tiers - Etat , pujsqu'il est une multitude d'af-
faires publiques dont lui seu? a l'instruction , telles
que les transaclions du Commerce intérieur & ex-
térieur , l'état des Manufactures , les moyens les
plus propres à les encourager; le crédit public,
l'intérêt & la circulation de l'argent , l'abus des
perceptions, celui des privilèges, & tant d'autres
parties dont lui seul a l'expérience.
La cause du Tiers-Etat aura toujours pour elle
l'opinion publique , parce qu'une telle eause se
trouve liée aux sentimens généreux , les seuls que
l'on peut manifester hautement; ainsi elle sera çon-
r. .'.«nient soutenue , & dans les conversationi &
dans