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fort mal conservés d'une voie romaine, et les fondations de
quelques maisons.

La plaine du Fendek présente çà et là plusieurs ruines. Les
plus importantes, désignées sous le nom de Guermoucha, dans
la carte de la province de 1847, sont celles d'une petite ville
sur remplacement de laquelle est bâtie le village actuel
d'Ahmed-ben-Àli.

A .l'extrémité orientale de la plaine de l'Emchekel, au-
delà de celle du Fendek, sur un petit plateau dominant la
rive gauche de l'Emchekel, on voit les ruines d'une bour-
gade désignée par les Arabes sous le nom de Qsar-Mta-el-
Arribia.

Enfin, sur la lisière orientale du massif montagneux du
cercle de Philippeville existent les ruines de deux villes
romaines, désignées par les Arabes sous le nom de Sebargoud
et de Ksentina Kedima (Constantine la vieille). On croit que
Sebargoud est l'ancienne Nedes. (Nedibus de la table de
Peutinger où la plupart des noms sont au datif ou à l'a-
blatif.)

Tels sont, à ma connaissance, les anciens établissements
romains situés dans un rayon rapproché de Philippeville. Je
vais donner sur chacun de ceux que j'ai pu voir moi-même
tous les renseignements qui me paraissent offrir quelque
intérêt.

Stora. — Les citernes de Stora, alimentées par FO. Cheddi
(ruisseau des Singes), dont les eaux tournaient la montagne
au moyen d'un tunnel conservé jusqu'à nos jours, trouvé et
restauré par le génie militaire, ainsi que la grande voûte
située près du débarcadère, sont assez connues pour qu'il soit
inutile d'en parler. Les dessins en ont été publiés par M.
Delamare dans le travail de la commission scientifique. Ces
citernes n'étaient pas la seule construction hydraulique de la
localité. Il en existait une autre, dont je dus faire démolir,
en 1850, une partie pour y élever le bâtiment destiné aux
passagers et colis de l'Etat. Cette partie se composait de cinq
compartiments rectangulaires de 3 m. 80 de largeur sur
4 m. 55 de longueur comptée perpendiculairement à la façade
et séparée par des murs de refend de 0 m. 80 d'épaisseur.
Quatre de ces compartiments, profonds de 4 m. 80, avaient
été évidemment des bassins : le sol en béton, les arrondisse-
ments des angles, la nature des enduits ne laissaient aucun-
 
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