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Deux villes numido-romaines
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.13589#0092
— 88 —
Loliius, situé à 3 ou * kilomètres de là, sur le versant de
PO. Sraendou, dans la vallée duquel cette grande famille
possédait un domaine. On trouvera, sur la planche XVIII,
un dessin exact de ce monument, d'après le lever que nous
en avons fait nous-mêmes, ainsi que son inscription dédica-
toire répétée sur quatre points de sa circonférence et doat
voici la facile lecture:
Marco Lollio Senecioni patri, Graniae Honoratae
malri, Lucio Lollio Seiii fratri, Marco Lollio Honorato
fratri, Publio Granio Paulo avoncnlo (sic), Quintus Lol-
iius Urbiens, praefeclvs Urbis.
»». — Oudjel.
Dans les premiers jours d'avril 1881 , M. le général de
St-Arnaud, alors occupé de sa grande expédition eu Kabylie,
poussa lui-même, escorté de quelques officiers et d'un demi
escadron de chasseurs, une reconnaissance sur la route qui
conduit par Mila et le fedj Beinen au centre des opérations
projetées.
On partit de bon matin, par un ciel douteux. On suivit
d'abord la route de Salah-bey, puis on remonta le cours de
l'O. Begrat, afin de gagner, en longeant les montagnes de
gauche, Oudjel où nous attendait une diffa, dans la pro-
priété de Messerly-Aly, ancien turc au service du Bey, de-
venu au nôtre officier de spahis. Le temps s'étant tourné au
plus mauvais, le Général décida qu'on coucherait à Oudjel.
Nous pûmes ainsi visiter à loisir, mais sous une pluie bat-
tante , les ruines romaines dont ce point est couvert. Pour
mon compte je ne vis rien de remarquable que l'arcade d'une
porte de ville et un petit bâtiment carré, en grosses pierres
de taille, comme presque tous les monuments romains en Afri-
que. Mais M. de Neveu, à cette époque capitaine directeur des
affaires arabes de la province, fut plus heureux que moi. il
mit la main sur une pierre enfouie, dont un angle hors de
terre montrait un commencement d'inscription. La dégager
entièrement fut l'affaire de quelques minutes; on lut alors sur
Loliius, situé à 3 ou * kilomètres de là, sur le versant de
PO. Sraendou, dans la vallée duquel cette grande famille
possédait un domaine. On trouvera, sur la planche XVIII,
un dessin exact de ce monument, d'après le lever que nous
en avons fait nous-mêmes, ainsi que son inscription dédica-
toire répétée sur quatre points de sa circonférence et doat
voici la facile lecture:
Marco Lollio Senecioni patri, Graniae Honoratae
malri, Lucio Lollio Seiii fratri, Marco Lollio Honorato
fratri, Publio Granio Paulo avoncnlo (sic), Quintus Lol-
iius Urbiens, praefeclvs Urbis.
»». — Oudjel.
Dans les premiers jours d'avril 1881 , M. le général de
St-Arnaud, alors occupé de sa grande expédition eu Kabylie,
poussa lui-même, escorté de quelques officiers et d'un demi
escadron de chasseurs, une reconnaissance sur la route qui
conduit par Mila et le fedj Beinen au centre des opérations
projetées.
On partit de bon matin, par un ciel douteux. On suivit
d'abord la route de Salah-bey, puis on remonta le cours de
l'O. Begrat, afin de gagner, en longeant les montagnes de
gauche, Oudjel où nous attendait une diffa, dans la pro-
priété de Messerly-Aly, ancien turc au service du Bey, de-
venu au nôtre officier de spahis. Le temps s'étant tourné au
plus mauvais, le Général décida qu'on coucherait à Oudjel.
Nous pûmes ainsi visiter à loisir, mais sous une pluie bat-
tante , les ruines romaines dont ce point est couvert. Pour
mon compte je ne vis rien de remarquable que l'arcade d'une
porte de ville et un petit bâtiment carré, en grosses pierres
de taille, comme presque tous les monuments romains en Afri-
que. Mais M. de Neveu, à cette époque capitaine directeur des
affaires arabes de la province, fut plus heureux que moi. il
mit la main sur une pierre enfouie, dont un angle hors de
terre montrait un commencement d'inscription. La dégager
entièrement fut l'affaire de quelques minutes; on lut alors sur