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;'«nmc position à cette poterne la partie du rempart qui
domine les thermes de Sidi-Mimoun (1).

L'authenticité de ce renseignement est d'autant moins con-
testable , qu'elle est justifiée par une note très-détaillée dont
je dois la communication à M. le commandant Foy, et que je
reproduirai en substance. « Bab-er-Rouàh était une po-
terne ouverte au-dessus du bain, dans un mur romain
construit en ce point pour fermer une large fente de l'étage
supérieur des escarpements qui formaient de ce côté la défense
du Capitole. De l'intérieur on arrivait à la poterne par un
escalier en pierres de taille, et au-dehors à Sidi-Mimoun, soit
par des rampes tracées dans les talus qui séparent les étages
successifs, soit par une série de marches étroites taillées dans
le rocher, et dont on retrouverait encore aujourd'hui les
traces. Le Génie militaire a fait déblayer, en 1838 , l'escalier
donnant intérieurement accès à la fausse porte. Tout cela a
été remplacé par le mur de fortification qui constitue l'en-
ceinte de l'hôpital, à l'Ouest. »

Entre la porte Djabia et la pointe méridionale de la ville,
appelée Sidi-Rached du nom d'un marabout qui y fut enterré,
existait avant l'avènement de Salah-bey, la porte du Tunnel
« hoiinecha, » dont l'utilité sera expliquée plus loin.

A l'exception de Bah-el-djabia, les portes qui subsistent
encore ont subi de grandes modifications pour la sûreté de
la place. Celle d'El-Kantara, par exemple, était percée pri-
mitivement sur le pont de Salah-bey : mais l'assaut donné par
notre armée sur ce point, quoique sans résultat, fit com-
prendre au bey Hadj-Ahmed qu'il était plus prudent d'en
masquer la baie en la dirigeant vers le Sud.

Au dire des historiens, Bab-el-oued « la porte de ia ri-
vière » fut de tout temps l'entrée principale. C'est un fait qui
ressort de la note suivante que j'extrais de l'ouvrage dlbn-
IConfpiid (2) : « L'émir Khàled assiégea Constantine durant
Ua >k s mois; enfin on entama des pourparlers à Bab-el-
I ira.... Ben-el-émir quitta alors Bab-el-oued, où il sur-
la défense, et se rendit au quartier d'El-Kantara afin



(1) Sur ia droite ;t un peu au-dessus des moulins Lavie, jaillissent du
vc' es eaux thermales dont les Romains avaieut fait un bain. On des-
••ienrs marches pour arriver au bassin, qui est recouvert d'une
>;eiTe de taille comme les étuves de la ville.

. 2) I urésiade, ou commencement de la dynastie fan Bem-Bafs.
 
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