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— 117 —

wuahaehe, et de là elle s'ecoarait, eu décrivant un siphon,
jusqu'à l'aqueduc dont une pile, la seule qui ait été épargnée,
se dresse encore comme un témoin irrécusable, sur une pointe
des rochers inférieurs du ravin. L'aqueduc correspondait avec
le quartier des potiers « el-hat'ànut-: a En effet, on y ren-
contre à chaque pas, depuis la rue j'crhine-borome jusqu'à la
rue Abd-el-hadi, des réservoirs parfauuoeul murés, et d'une
capacité monumentale.

Ces ouvrages d'utilité publique avant plus lard • lixé l'at-
tention de l'ennemi pendant ua siège opiniâtre, lurent presque
complètement détruits. À quelle époque? Aucun document écrit
ne l'indique d'une manière posiîrvo; mais il est permis de sup-
poser que ce fut lors de l'invasion des Vandales, puisque ce
peuple barbare, dont l'histoire a îîélri h nom, promena le
ravage et la dévastation des bords de la Baltique jusqu'à la
zone des déserts africains ,• ne lassant debout ni monumens ni
pierres. Si l'on rejetait cette hypothèse, comme trop hasardée,
nous pourrions alléguer à titre d'argument, le massif de ma-
çonnerie adhérent au rocher sur lequel s'appuie la nouvelle
passerelle. Cet ouvrage informe, mais d'une solidité peu com-
mune, doit avoir été établi par les Vandales dans le but de
ralentir le cours du Soumeï, d'obtenir en toute saison une
masse d'eau considérable pour les besoins de la ville, et de
donner en été des chasses d'eau pour entraîner les immondices
qui s'amassent dans le ravin el y entretiennent un loyer d'in-
fection. On est d'autant plus poité à leur en attribuer ia
construction, qu'à peine maîtres de Conslan Une, ils commen-
cèrent à soufirir eux-mêmes de Ja h-aï. et durent regretter
d'avoir anéanti la plus précieuse des ressources sous ua climat
de feu. Le premier expédient qui s'offrit à l'imagination de
ces hommes ignorants et grossiers, fat sans do:?.'a de former
au bas de Sidi-Ilached un vaste bassin, où, suivant -a méthode
usitée encore chez les Arabes, ils allaient puiser de l'eau dans
des outres portées à dos de muîet. Ainsi retenu par cette
clôture transversale, ie lîeuve ne pouvait s'engager dans ie
ravin qu'à l'aide d'une vanne ménagée dans h mur de bar-
rage, et faisait par conséquent remonter ses eaux jusqu'à la
petite esplanade de l'abattoir et même jusqu'au palmier du
Banjo.

Lorsqu'il s'agit de fixer la date d'une construction qui se
rattache à de grands événements, i! ne faut négliger aucun <lè-
 
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