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j>our que nous pussions y admirer l'habileté des artistes de
cette métropole de la Numîdie.

Quant à la date de Djama'» el>-Kbir, elle est postérieure au
«ixième siècle de Phégirë, comme l'atteste une épitaphe arabe
gravée très:grossièrement et sans points diacritiques sur une
pierre noirâtre qui fait partie du soubassement de la galerie
occidentale. .Fen donne ici ta traduction : « Au nom de Dieu
clament et miséricordieux! que h bénédiction et le salut
d'e: Dieu s'abaissent sur noire ïc-igncur Mahomet! CÀ-gil
^ohammed Ibrahim Ëï-Merv,àkechi (de Merrâkech), dé*
cédé dans le mois (illisible) de l'année 618 (de J.-C. 1221). »
C'est en 1848 que j'eus le bonheur de découvrir cette ins-
cription sous la couche de chaux qui en laissait à peine soup-
çonner l'existence.

Il ne faudrait pas cependant que le lecteur, plein du souve-
nir- de l'art oriental, et rêvant les merveilles de l'architecture
asiatique, se représentât une magnificence qui n'existe pas
dans la ville actuelle sortie toute entière de la main des ma-
C/ons Rabiles. Djama' eî-Kbir n'a point de rapport avec l'Al-
Jïambra. 11 y a à Djama' el-Kbir, sur un terrain d'un hectare
environ, unè salle spacieuse, à peu près aussi large que longue,
plafonnée d'une façon rustique, et devant la façade occidentale
une grande cour dallée, autour de laquelle circule un péris-
tyle. Le minaret, espèce de tour carrée ayant douze pieds de
diamètre et bâtie presque entièrement en pierres de première
grosseur, que l'on s'est contenté de superposer, est la seule
partie de l'édifice qui accuse un peu de régularité, quoiqu'en
examinant de près les matériaux, on distingue ça et là des
cippes, des fragments de corniches, de moulures et d'inscrip-
tions. La galerie à jour qui la couronne comme un diadème,
a été restaurée tout récemment nar l'administration des bâti-
ments civils.

Dans l'espace compris entre le Palais et le Tribunal ; i
voyait, il y a peu d'années, un mesnjed (1) du nom de Sidi-
Nerrèche, qui avait la propriété de réunir dans son enceintt
silencieuse quelques-uns de ces béats ignorants et oisifs aux-
quels le peuple décerne machinalement le titre de Thoiba (2).

&),fâe 1$ çacyjç. srdjed ^ s# prosterner », les Arabes ont formé le mol
t^Sftjêd qui sert,, à désigner les mosquées sausmenbar * chaire. >

ty'Çhotba çst [e pluriel du mot (hakb. et signifie homme qui reeher-
 
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