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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 2.1854/​55 (1855)

DOI article:
Cherbonneau, Auguste: Essai sur la littérature arabe au Soudan d'après le Tekmilet-ed-dibadje d'Ahmed-Baba, le Tombouctien
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.13590#0020

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— 9 —

oncle maternel, le cheikh Mokhlar, qui était un grammairien
estimé.

En 880 (de J.-C. 1475), Ahmed-ben-Omar se décida à faire
le pèlerinage. Lorsqu'il fut arrivé sur la terre sainte, il eut
l'avantage de rencontrer Djelal-eddine-Es-Soyoulhi et le seïd
Khâled-El-OuafaîhEI-Azhari, que l'on considérait alors comme
l'imam du Nahou « le coryphée de la grammaire arabe. »

A son retour de la Mecque, il trouva sa patrie bouleversée

par la guerre de l'hérétique Sinï-Aàl.

Il se fixa dabord à Kafou, puis dans d'autres villes

du Soudan, où il professa avec le zèle qu'il avait déployé
pour son instruction.

De tous les thâleb qui suivirent ses leçons, le plus remar-
quable sans contredit fut le fakih Mahmoud , auquel il avait
expliqué la Moudawwana de Sahnoune (6) et d'autres traités
de droit Maléki.

Il mourut un jeudi soir, dans le mois de rebi-t-tani de
l'année 943 (de J.-C. 1556), à l'âge de 80 ans.

Le sultan du pays lui avait proposé les fonctions d'imam :
mais il ne voulut point les accepter. Ce premier refus le con-
duisit naturellement à refuser tout autre emploi ; l'honneur
de l'enseignement suffisait à son ambition.

Voici un des effets miraculeux de la sainteté du cheikh
Ahmed-ben-Omar. Je le cite tel qu'il m'a été raconté. Etant à
Médine, il demanda l'autorisation de visiter le tombeau du
Prophète. Comme cette grâce ne lui avait point été accordée,
il s'assit sur le seuil de la eh a poil.- funèbre et se mit à réciter
les litanies de l'élu de Dieu. Aussitôt la porte s'ouvrit d'elle-
même et les assistants stupéfaits de ce prodige, s'humilièrent
devant lui et lui baisèrent les mains.

VI. — Abd-Allah-ben-Omar-ben-Mohammed-Akit-ben-Omar-
ben-Ali-ben-Mohâmmed naquit en 866 (de J.-C. 1461-1462). I!
 
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