Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 2.1854/​55 (1855)

DOI Artikel:
Cherbonneau, Auguste: Essai sur la littérature arabe au Soudan d'après le Tekmilet-ed-dibadje d'Ahmed-Baba, le Tombouctien
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.13590#0028

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
autres villes où il jouit d'une hospitalité magnifique; car,
outre les honneurs dont il fut comblé et les sommes considé-
rables qui lui furent données, il reçut en cadeau près de cent
jeunes négresses, dont il prit les faveurs. Cet lui-même qui le

confesse dans sa biographie :

;^JLil &j\ & Sb*

u ■ J

De retour à Fez, il remplit les fonctions de prédicateur à la
mosquée des Andaloux ; puis il succéda au petit-fils d'Ej-Rou ri
ou El-Gouri dans la dignité de mufti, qu'il ne sut pas conser-
ver. Après sa révocation, la carrière de l'enseignement devint
son refuge. Il expliqua successivement dans son cours le
Eumda, le Monvvaila, l'interprétation du Koran et les six prin-
cipaux ouvrages où sont recueillis les actions et les préceptes
de Mahomet, c'est-à-dire les ouvrages de Bokhari, de Moslim,
de Naçaï, de Termidi, d'Ibn-Madjah et d'Abou-Daoud.

On a de lui quelques extraits des livres de hadis et des
traités de littérature , qui ne sont pas sans intérêt. L'univer-
salité de ses connaissances lui permit de loucher aux diffé-
rentes branches de la science et il s'exerça à écrire sur la mé-
decine, la littérature et la grammaire proprement dite.

Telle était l'humilité de son cœur, que, lors des cérémonies
publiques , il se mêlait au cortège des grands , monté sur un
âne.

Il mourut dans les premiers jours de l'année 9o6 (de J.-C.
Jo<i9), à l'âge de 86 ans. Parmi ses élèves, figure le cheikh
El-Yestini.

Abd-Errahman blâmait hautement les musulmans qui fai-
saient de la faliha une oraison particulière; il prétendait que
c'était une innovation dans la liturgie. En effet, s'il faut en
croire Ahmed Zerrouk, l'usage de réciter la faliha en toute
circonstance nous est venu du Hidjaz, de l'Yémen et de l'E-
gypte : mais cet usage n'est nullement autorise par l'exemple
 
Annotationen