ils vinrent à Tomboucton continuer leurs éludes auprès de
mon père Ibn-Mohammed-Akit et de leur ancien maître Ahmed-
ben-Saïd. Le premier les initia à la logique et à celle partie
de la rhétorique qu'on appelle figures de mois; il les guida
dans la lecture du Telkhiss el-meflah ou abrégé de l'introduc-
tion à l'éloquence, par El-Kazouini, et les aida à comprendre
les principes du droit par Es-Sebki, l'Egyptien. Avec Ahmed-
ben-Saïd ils expliquèrent la Motidavvioana de Sahnoim, qui est
un recueil complet des institutions islamiques; le Mouvvalla,
dans lequel Malek a resserré les résultats de ses recherches,
de ses éludes et de ses réflexions sur le droit, et le Précis de
jurisprudence que nous devons à Sidi-Khelil.
Dès lors, Barirou se fit le disciple le plus assidu de mon
père ; c'est sous sa direction et en sa présence que, pour
mettre le sceau à ses études et devenir un professeur accom-
pli, il lut avec lui le Djonmel d'El-Khaunadji, qui est en quel-
que sorte le compendinm de la philosophie musulmane.
J'éprouvais pour le docteur Mohammed-Barirou une véri-
table admiration; et ce qui le prouve suffisamment, c'est que
pendant dix années je n'ai cessé d'assister à ses leçons, où
nous lûmes presque en entier, mes condisciples et moi, les
ouvrages suivants qui formaieut à cette époque le programme
des éludes classiques :
■1° Le Mokhlaçar de Sidi-Khelil.
2° Le Muvvalla ou applanissement des difficultés du droit
musulman, par le docteur Malek, chef de la secte Malékite.
3° Le Teshil fi'l-nahou ou traité méthodique de la grammaire
arabe par ibn-Malek.
4° Les Ouçnul oti principes du droit musulman, par Es-
Sebki, avec le commentaire d'LI-Mahalli.
r>° VÀlfiia d'El-lraki ou sciences des traditions moham-
mediennes, avec un commentaire de l'auteur.
6° Le Telkhiss el-mef ah (voir plus haut), avec l'abrégé de
Saad-Edd i ne-et-Taftazani.
mon père Ibn-Mohammed-Akit et de leur ancien maître Ahmed-
ben-Saïd. Le premier les initia à la logique et à celle partie
de la rhétorique qu'on appelle figures de mois; il les guida
dans la lecture du Telkhiss el-meflah ou abrégé de l'introduc-
tion à l'éloquence, par El-Kazouini, et les aida à comprendre
les principes du droit par Es-Sebki, l'Egyptien. Avec Ahmed-
ben-Saïd ils expliquèrent la Motidavvioana de Sahnoim, qui est
un recueil complet des institutions islamiques; le Mouvvalla,
dans lequel Malek a resserré les résultats de ses recherches,
de ses éludes et de ses réflexions sur le droit, et le Précis de
jurisprudence que nous devons à Sidi-Khelil.
Dès lors, Barirou se fit le disciple le plus assidu de mon
père ; c'est sous sa direction et en sa présence que, pour
mettre le sceau à ses études et devenir un professeur accom-
pli, il lut avec lui le Djonmel d'El-Khaunadji, qui est en quel-
que sorte le compendinm de la philosophie musulmane.
J'éprouvais pour le docteur Mohammed-Barirou une véri-
table admiration; et ce qui le prouve suffisamment, c'est que
pendant dix années je n'ai cessé d'assister à ses leçons, où
nous lûmes presque en entier, mes condisciples et moi, les
ouvrages suivants qui formaieut à cette époque le programme
des éludes classiques :
■1° Le Mokhlaçar de Sidi-Khelil.
2° Le Muvvalla ou applanissement des difficultés du droit
musulman, par le docteur Malek, chef de la secte Malékite.
3° Le Teshil fi'l-nahou ou traité méthodique de la grammaire
arabe par ibn-Malek.
4° Les Ouçnul oti principes du droit musulman, par Es-
Sebki, avec le commentaire d'LI-Mahalli.
r>° VÀlfiia d'El-lraki ou sciences des traditions moham-
mediennes, avec un commentaire de l'auteur.
6° Le Telkhiss el-mef ah (voir plus haut), avec l'abrégé de
Saad-Edd i ne-et-Taftazani.