sous le litre d'El-Khazradjia , avec le commentaire de Chérif-
es-Sebli (de Centa.)
24° Le Koran sacré avec l'interprétation.
Mais le livre fondamental de notre secte , le Précis de Sidi-
Rhelil, fut l'objet d'un travail plus approfondi; nous en fîmes
la lecture et l'analyse peut-être dix fois. Nous restâmes trois
ans sur l'explication du Teshil d'Ibn-Malek, afin d'acquérir
une connaissance parfaite des subtilités de la grammaire arabe.
Nous eûmes aussi l'avantage de voir deux fois la rhétorique
de Téftazâni, qui est d'une concision parfaite.
Enfin , pour abréger celle notice, Moliammed-Barirou fut
mon guide et mon précepteur dans la carrière des lettres , et
nul autre , j'ai le droit de le dire , ne m'a été aussi utile que
lui. C'est sa main qui a signé mon diplôme de licence, ijjLaJ
pour que je pusse enseigner non seulement ce qu'il m'avait
appris , mais encore ce que j'avais recueilli de la bouche des
autres professeurs.
Un jour que je lui demandais son avis sur quelques-unes de
mes compositions, il en parut charmé et les approuva de sa
main. Bien plus, il daigna emprunter plusieurs remarques à
mes écrits, soil dans ses propres œuvres, soit de vive voix
au milieu de son cours, tant il était équitable, modeste et
disposé à adopter la vérité partout où elle se manifestait.
Nous étions ensemble le jour de la prise de Tombouctou
par l'armée marocaine ; c'est alors que je le vis pour la der-
nière fois. J'ai su plus tard qu'il était mort un vendredi de
l'année 1002 (de J.-C. 1595-1594). Sa naissance datait de l'an
930 (de J.-C. 1523-1524). On lui doit des notes additionnelles
et des gloses marginales dans lesquelles il relève les passages
qui avaient échappé aux commentateurs de Sidi-Khelil el aux
autres jurisconsultes. Il s'est appliqué à corriger les fautes et
les négligences soit de copie, soit, de style, qui se rencontrent
es-Sebli (de Centa.)
24° Le Koran sacré avec l'interprétation.
Mais le livre fondamental de notre secte , le Précis de Sidi-
Rhelil, fut l'objet d'un travail plus approfondi; nous en fîmes
la lecture et l'analyse peut-être dix fois. Nous restâmes trois
ans sur l'explication du Teshil d'Ibn-Malek, afin d'acquérir
une connaissance parfaite des subtilités de la grammaire arabe.
Nous eûmes aussi l'avantage de voir deux fois la rhétorique
de Téftazâni, qui est d'une concision parfaite.
Enfin , pour abréger celle notice, Moliammed-Barirou fut
mon guide et mon précepteur dans la carrière des lettres , et
nul autre , j'ai le droit de le dire , ne m'a été aussi utile que
lui. C'est sa main qui a signé mon diplôme de licence, ijjLaJ
pour que je pusse enseigner non seulement ce qu'il m'avait
appris , mais encore ce que j'avais recueilli de la bouche des
autres professeurs.
Un jour que je lui demandais son avis sur quelques-unes de
mes compositions, il en parut charmé et les approuva de sa
main. Bien plus, il daigna emprunter plusieurs remarques à
mes écrits, soil dans ses propres œuvres, soit de vive voix
au milieu de son cours, tant il était équitable, modeste et
disposé à adopter la vérité partout où elle se manifestait.
Nous étions ensemble le jour de la prise de Tombouctou
par l'armée marocaine ; c'est alors que je le vis pour la der-
nière fois. J'ai su plus tard qu'il était mort un vendredi de
l'année 1002 (de J.-C. 1595-1594). Sa naissance datait de l'an
930 (de J.-C. 1523-1524). On lui doit des notes additionnelles
et des gloses marginales dans lesquelles il relève les passages
qui avaient échappé aux commentateurs de Sidi-Khelil el aux
autres jurisconsultes. Il s'est appliqué à corriger les fautes et
les négligences soit de copie, soit, de style, qui se rencontrent