DOI Artikel:
Cherbonneau, Auguste: Essai sur la littérature arabe au Soudan d'après le Tekmilet-ed-dibadje d'Ahmed-Baba, le Tombouctien
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.13590#0044
Mcrrâkéehe. Une aftlueneé extraordinaire de thâleb émérites
accourt à ses leçons.
Ici, je reprends le fil de son récit. « Lorsque nous fûmes
soulagés, ma famille et moi, du poids de l'affliction, ajoute-
i-il avec résignation dans son auto-biographie (fol. 181, verso),
un grand nombre de personnes lettrées s'approchèrent de
moi et m'invitèrent à ouvrir des cours publics. Ma première
pensée était de refuser : mais à la fin, vaincu par l'insis-
tance de leurs prières, je pris place dans la mosquée des
chérifs, et j'inaugurai mon enseignement par la lecture du
Hokh'.açar de Sidi-Khelil, dont j'expliquais le texte par des
scolies, des citations et des exemples tirés des meilleurs ju-
risconsultes. J'ai célébré en tout une dizaine de Khilma,
en compagnie de mes auditeurs. Qu'il me soit donc permis de
citer les ouvrages compris dans cette période de mes confé-
rences publiques. En voici la liste :
1° Le Teshil d'Ibn-Malek sur les règles et les difficultés de
la grammaire arabe.
2° L'Alfiia d'El-Irâki ou résumé des traditions mobamme-
diennes.
5° Le Teuhfct et-keuhkâme ou cadeau des juges, par Ibn-el-
Aacéme, le Grenadin.
4° Le Djamè el-Djouamê ou recueil universel de préceptes,
par Es-Sebki.
5° Le Heukm ou manuel du juge, par Ibn-Aaiha-AUah.
G0 Le Djamè es-srir oti petit recueil de préceptes, par Es-
Soyouthi.
7° Le Sahih de Bokhari, qui contient les traditions moham-
mediennes. — Les traditions se divisent en trois classes princi-
pales : 1° hadis moutavater, c'est-à-dire celles qui sont dignes
de foi, ayant été connues des compagnons de Mahomet de son
vivant; 2° hadis mechhour, les certaines, c'est-à-dire celles
qui ont acquis de la certitude parmi les compagnons, après
la mort du IM'ophèle, et qui sont regardées par les uns comme
accourt à ses leçons.
Ici, je reprends le fil de son récit. « Lorsque nous fûmes
soulagés, ma famille et moi, du poids de l'affliction, ajoute-
i-il avec résignation dans son auto-biographie (fol. 181, verso),
un grand nombre de personnes lettrées s'approchèrent de
moi et m'invitèrent à ouvrir des cours publics. Ma première
pensée était de refuser : mais à la fin, vaincu par l'insis-
tance de leurs prières, je pris place dans la mosquée des
chérifs, et j'inaugurai mon enseignement par la lecture du
Hokh'.açar de Sidi-Khelil, dont j'expliquais le texte par des
scolies, des citations et des exemples tirés des meilleurs ju-
risconsultes. J'ai célébré en tout une dizaine de Khilma,
en compagnie de mes auditeurs. Qu'il me soit donc permis de
citer les ouvrages compris dans cette période de mes confé-
rences publiques. En voici la liste :
1° Le Teshil d'Ibn-Malek sur les règles et les difficultés de
la grammaire arabe.
2° L'Alfiia d'El-Irâki ou résumé des traditions mobamme-
diennes.
5° Le Teuhfct et-keuhkâme ou cadeau des juges, par Ibn-el-
Aacéme, le Grenadin.
4° Le Djamè el-Djouamê ou recueil universel de préceptes,
par Es-Sebki.
5° Le Heukm ou manuel du juge, par Ibn-Aaiha-AUah.
G0 Le Djamè es-srir oti petit recueil de préceptes, par Es-
Soyouthi.
7° Le Sahih de Bokhari, qui contient les traditions moham-
mediennes. — Les traditions se divisent en trois classes princi-
pales : 1° hadis moutavater, c'est-à-dire celles qui sont dignes
de foi, ayant été connues des compagnons de Mahomet de son
vivant; 2° hadis mechhour, les certaines, c'est-à-dire celles
qui ont acquis de la certitude parmi les compagnons, après
la mort du IM'ophèle, et qui sont regardées par les uns comme