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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 2.1854/​55 (1855)

DOI article:
Cherbonneau, Auguste: Exploration archéologique du Chettâba (près de la ville de Constantine)
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.13590#0095

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— 84 —

éloignée d'Arsacale, car nous voyons, dans un des deux pas-
sages où elle est mentionnée, l'évêque de Sitifis (Sétif) pren-
dre la défense de ses habitants catholiques, contre leur évo-
que qui était donatiste. » {voir VAthen. franç,. loc. laud.).

N° 2.

AIANO. HADRIANO.
IFO. POTITVS. ARGVM.

Cette inscription , qui devait servir de décoration à un édi-
fice public, est gravée sur une pierre longue de lm 31e et large
de 0m 24e. Les caractères ont 0m 11e de hauteur et 0m 1e de
profondeur. La pierre est cassée au milieu. Nous n'avons point
trouvé les autres fragments de l'inscription : mais la partie
qui nous reste montre assez que le monument était un arc de
triomphe élevé par les habitants d'Arsacal à l'empereur Adrien
en mémoire de la conquête d'un pays, dont le nom est devenu
méconnaissable, s'il est'permis toutefois d'admettre que les
lettres IFO en ont fait partie. Bien que nous ayons à regretter la
perte de quelques uns des principaux éléments de l'épigraphe,
on peut cependant essayer de la restituer de la manière sui-
vante :

IMP. CAES. TRAIANO. HADRIANO. AVG. PONTIF. MAXIMO. P.P.
QVI.... IFO. POTITVS. ARGVM. POSVERVNT. ARSACALITANI.

A l'extrémité méridionale du plateau, sur une pointe de
rocher qui regarde le 2e télégraphe de la ligne de Sétif, s'éle-
vait une tour carrée dans le genre de celle de Mahidjiba.
C'était là probablament le castellam dont parle l'inscription
n° 1. Les débris de cette construction n'ont que deux ou trois
mètres de haut dans quelques endroits. En parcourant la ville
ou pour mieux dire, l'espace qui avait été peuplé par les fa-
voris de Gérés, je distinguai, çà et là dans les fondrières,
 
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