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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 2.1854/​55 (1855)

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Tissot, Charles J.: Note sur Bordj-el-Arif
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https://doi.org/10.11588/diglit.13590#0107

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— 96 —

ornée d'une inscription en caractères coufiques. La plus grandi;
partie de l'inscription a disparu : je transcris les deux frag-
ments qui existent encore sur les faces nord-est et sud-est (1).

Le monument était sans doute surmonté d'une koubba ou
coupole qui a disparu , et contenait deux pièces voûtées, l'une
au rez-de-chaussée, l'autre au premier étage. — Il existait,
en outre, une pièce souterraine qui n'est plus aujourd'hui
qu'une excavation informe remplie de décombres.

J'ai fait fouiller les amas de décombres amoncelés au pied
de chacune des faces de Bordj-el-Arif. Mes recherches n'ont
abouti à aucun résultat.

Aucune tradition ne se rapporte à Bordj-el-Arif. Les savants
indigènes que j'ai interrogés à ce sujet en font ou un château-
fort, ou un observatoire. Mais ces deux hypothèses sont dé-
menties par l'architecture aussi légère qu'élégante du monu-
ment, par son peu d'élévation (dix ou douze mètres) et par sa
situation dans une plaine entourée et dominée de toutes parts
par des élévations de terrain. M. Pellissier de Reynaud y voit
un monument funéraire, celui, si je ne me trompe, de l'imam
El-Mahadi (2).

Les collines voisines de Bordj-el-Arif présentent un grand
nombre de sépultures creusées dans le roc. J'en ai remarqué
également une grande quantité à l'extrémité de la presqu'île
de Méhédia, sur le bord de la mer. Quelques-unes de ces cel-
lules funéraires contenaient encore des squelettes parfaitement
conservés. Je suppose que ces lombes remontent à l'époque
sarrazine.

Ch. TISSOT.

(1) Le beau dessin et l'inscription qui accompagnaient cette note sont
parvenus à la Commission après l'exécution des planches.

(2) L'imam El-Mahadi (El-Mehdi), qui a bâti Méhédia, mourut dans
cette -ville en 522 (de J.-C. 934). (Voir dans le Journ. asiat. n° 7, 18SS,
le mémoire publié par M. Çherbonneau sous le litre de « Documents
inédits sur Obeïd-Allah, fondateur de la dynastie Falimite, traduits de la
Chronique d'Ibn-Hammâd. »
 
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