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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 3.1856/​57 (1858)

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Judas, A.: A M. le professeur Cherbonneau: secrétaire de la société archéologique de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.9388#0015
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un Mémoire que je fais imprimer en ce moment el qui pa-
raîtra prochainement sous le litre de Nouv. ét. sur une série
d'inscr. numidico - puniques, etc. Je me bornerai ici à faire
remarquer qu'on a négligé d'indiquer que la stèle présente
sur sa surface deux compartiments accostés, l'un à droite,
celui qui contient notre inscription, l'autre à gauche, séparé
par une rainure et non rempli. Cette disposition annonce
une destination tumulaire.

Les deux autres inscriptions sont très-inexactement co-
piées. On ne saurait trop recommander aux personnes qui
recueillent des monuments de cette nature de ne point se
fier à leur propre perception, mais de prendie un estam-
page au papier, suivant un procédé trop connu pour que je
le décrive. On doit surtout reconnaître la nécessité de celte
précaution pour une langue d;ins l'alphabet de laquelle
quelques lettres ne se distinguent que tantôt par un peu plus
ou un peu moins de longueur d'un jambage, tantôt par une
inclinaison un peu plus à droite ou un peu plus à gauche,
etc. (1).

Quoi qu'il en soit, la première de ces inscriptions, celle de
Tiffcch, apparlicntà une famille d'épitaphes très-répandue en
Nurnidie, dont j'ai le premier révélé le caractère par la dé-
couverte de ces deuxénonciations communes : 1° celle d'une
pierre posée (2), 2° celle de l'âge de la personne décédéc (3),
explication aujourd'hui unanimement adoptée par les sa-
li) La Société archéologique de Constantine avait devancé celle prière,
e3r elle avait spontanément fait prendre un estampée qu'elle a envoyé à
M. le ministre de l'Instruction publique ; ia personne entre \e* mains de
qui celte feuille se trouve esl en ce moment absente de Paris : je ne
puis, par conséquent, profiter de cette pièce.

(2) Mém. manuscr. à l'Acad. des inscripl., 1839.

(3) Joum. asiat., jauv. 1845, p. 39 et suiv. On peut se reporter au
grand ouvrage publié en 1837 par le célèbre Gesenius, Script. lingu.vq.
pkœn. monum., pour juger de ce qu'il y avait d'important dans la nou-
veauté de ces deux points de vue.
 
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