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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 3.1856/​57 (1858)

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Judas, A.: A M. le professeur Cherbonneau: secrétaire de la société archéologique de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.9388#0024
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celui qui le précède; il se trouve deux fois sur le bouclier
touarig. On y remarque aussi les n"' 15, 48 et 49.

Pour ne point abuser de la place qui m'est accordée, je ne
ferai l'application de ces données qu'aux inscriptions liby-
ques publiées dans votre Annuaire.

La plus simple est celle du milieu de la planche XVI, dans
le premier cahier. On y voit la représentation de trois per-
sonnes à l'une desquelles correspond un caractère, à une
autre deux, à la troisième trois ; il est de toute vraisemblance
que ce sont simplement les noms de ces personnes, dont une
paraît une femme , les autres deux enfants. Le nom de l'un
de ceux-ci, à droite , se lit, de haut en bas , ND ; le nom du
second n'a qu'une lettre, elle correspond au n° J4 ou au n° 24
de notre tableau; M. Bargès l'a indiquée le premier comme
valant D, c'est-à-dire comme équipollenle au n° 11 auquel
cette valeur est indubitablement attachée; mais nous le
voyons ici concurremment avec la ligure du n" 11 ; il en est de
même sur le bouclier touarig ; il est donc improbable que les
significations soient identiques. On peut admettre provisoi-
rement la valeur fournie par M. Boissonnet, savoir : Kh. Cette
figure se montre aussi dans le nom trilitlère de la femme,
dont les autres éléments sont R et N, soit RK/'N- Toutefois,
vu la position de la barre verticale à gauche des groupes, le
défaut de symétrie me porte à supposer qu'une barre paral-
lèle existait à droite, et, s'il en était ainsi, il faudrait substi-
tuer un L au N. Je suis aussi disposé à croire que le nom du
second enfant avait deux lettres au lieu d'une seule ; mais
cela n'a aucune importance.

Les deux autres pierres de la même planche et celle de
gauche de la planche XVII excitent un plus vif intérêt. Il est
facile de reconnaître à la simple vue qu'elles ont de l'analo-
gie, surtout celle de la planche XVII et celle de droite de la
planche XVI, à tel point qu'on croirait celles-ci identiques,
si les dessins qui surmontent les inscriptions n'étaient pas
 
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