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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 3.1856/​57 (1858)

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Payen, ...: Lettre à M. C.. sur quelques inscriptions de l'Auress
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https://doi.org/10.11588/diglit.9388#0056
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LETTKE A M. C.

sur quelques Inscriptions de l'Auress. (»)

Batna, 25 avril 1857.

Monsieur,

Je vous adresse les seules inscriptions que j'aye eu le temps
de recueillir en parcourant très rapidement les vallées de
l'Oued-El-Abiodh et de Bou-Zina, au commencement de ce
mois.

I.e n° 1, dont le dessin est reproduit ù la dernière planche
du présent Annuaire, a été trouvé de la manière suivante :

Le général Desvaux cheminait en tête de notre petite cara-
vane, lorsque, après avoir traversé le col de Tizî-Rîôul, qui
donne accès, du plateau d'Arradem, vers le haut de la vallée
de l'Oued-El-Abiodh, il remarqua à quelques mètres du sen-
tier divers blocs erratiques détachés d'une roche voisine.
L'un de ces blocs, au pied duquel des fouilles récentes avaient
été faites, fixa son attention ; il s'en approcha et y découvrit
l'inscription ci-jointe que j'ai transcrite et que je vous adresse.

Nous supposons, le Général et moi, que les caractères
appartiennent à une des langues primitives du pays, peut-

(t) L'Auress est un massif de montagnes situé (tans la subdivision de Batna, qui s'étend
jusqu'à la régence de Tunis. Il renferme un immense plateau dont Procope a fait la description
en ces termes : « Pour qui veut gravir cette chaîne, dit-il, la route est difficile, le pays affreux
et sauvage ; mais lorsqu'on est monté sur le plateau, on découvre de vastes plaines, de nom-
breuses sources qui donnent naissance à des rivières, et une telle quantité de vergers, que cette
nature semble un prodige. Le blé et les fruits qui y croissent atteignent une grosseur double de
celle qu'ils ont dans tout le. reste de la Lybic. Les habitants protégés par leurs défenses natu-
rrlles, n'avaient pas cru nécessaire de fortifier leurs villes. »
 
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