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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 3.1856/​57 (1858)

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Cherbonneau, Auguste: Inscriptions arabes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.9388#0083
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lu somme totale des valeurs numériques des leiires cor-
responde à l'année de l'hégire où l'événement a eu lieu, ils
réussissent en même temps à faire connaître le fait et à ex-
primer la date. Plusieurs documents épigraphiques recueillis
à Constanline m'ont fourni des chronogrammes assez bizarres
contre lesquels est venue s'cmousser la patience proverbiale
des oulémas.

Si l'on a négligé jusqu'à ce jour l'examen des monuments
arabes de la province, c'est en grande partie à cause de la
multitude d'antiquités romaines dont elle est couverte, et de
l'intérêt qui se rattache à ces antiquités, tant au point de vue
de la géographie comparée, que sous le rapport de l'adminis-
tration coloniale. La spécialité de mes études n'est point étran-
gère au dessein que j'ai formé de combler celte lacune. Elle
m'autorise au moins, qu'on me pardonne cet aveu, à repro-
duire avec quelque fidélité le texte des inscriptions qu'il m'a
été permis de copier dans le sanctuaire des mosquées, dans les
cimetières et dans les chapelles funéraires.

l'eu de cités dans le monde ont subi autant de révolutions
que Constanline, soit en raison de son importance politique,
soit à cause de la richesse de son sol. S'il faut en croire la
tradition, elle a été assiégée et conquise quatre-vingts fois. La
première mention qui en soit faite remonte à l'histoire des
Numides, qui l'appelaient Cirla d'un mol emprunté sans doute
à leur propre langue. Du temps de Jules César elle reçut le
nom de SUtianorum colonia, à cause d'un certain Sillius, qui
avait amené une colonie dans ses murs ; elle le changea bien-
tôt contre celui de Constanline, qu'elle prit en l'honneur de
l'empereur Flavius Constantin auquel elle devait sa recons-
truction. Los écrivains arabes la désignent sous les noms de
Kosanlina, Kosamthina et Koslantina, qui ne sont que des allé-
raiions du mot Constanline. C'est la seconde ville de l'Algérie
et le chef-lieu de la province orientale. Elle est bâtie sur un
• ochcr abrupt dont le Iloumel fait une sorte de presqu'île,
 
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