pande ses grâces sur notre seigneur Mahomet et sur sa Ca-
mille ; qu'il leur accorde le salut! — Dis leur : le message est
un message grave, et vous dédaignez de l'entendre (I). Il est
le Dieu! il n'y a pas d'autre Dieu que lui. Invoquez-le donc
en lui offrant un culte pur. Gloire à Dieu, maître de l'uni-
vers (2) ! — Ici repose le cheikh aimé de Dieu, le docteur
juste, vertueux et saint, le pontife des musulmans, le servi-
teur des deux villes saintes et sacrées (3), Said, fds de Saïd,
fds du sieur Abd-allah, fils de Mohammed, et arrière petit-fils
du cheikh aimé de Dieu, du cheikh pur et sans tâche, Sidi-
Abd-el-moumen, fils du chérif Meçaoud, qui descendait de
Haçan (4). Que Dieu nous fasse participer aux bénédictions
de ces deux saints personnages ! — Il est mort un dimanche,
dans la soirée du 4 safar, l'an 1023 (ICI4). »
Cette inscription, sculptée sur un tableau déforme ogivale,
appartient à un tombeau de la zaouia de Sidi-Abd-el-moumen.
Les lettres sont en relief. Le sculpteur a réservé au milieu un
encadrement ovale, où il a gravé en caractères plus petits
le 145° vers du Borda (3), dont voici le texte et la traduction :
c Celui qui met son espoir dans l'apôtre de Dieu, fût-il
surpris par un lion dans sa tanière, n'a rien à craindre. «
On trouve ce vers ainsi que le suivant sur le cachet de plu-
sieurs beys de Tunis et de l'Algérie.
Avant la domination turque, c'était la famille de Sidi-Abd-
(1) Koran, sourate xxxvm, vers. 67elC8.
(2) Koran, sour. xi, vers. 0".
(3) LaMckkectMédine.
(4) Fils aîné de Falima et d'Ali.
(5) Poï'mc composé à la louange du Prophète.
mille ; qu'il leur accorde le salut! — Dis leur : le message est
un message grave, et vous dédaignez de l'entendre (I). Il est
le Dieu! il n'y a pas d'autre Dieu que lui. Invoquez-le donc
en lui offrant un culte pur. Gloire à Dieu, maître de l'uni-
vers (2) ! — Ici repose le cheikh aimé de Dieu, le docteur
juste, vertueux et saint, le pontife des musulmans, le servi-
teur des deux villes saintes et sacrées (3), Said, fds de Saïd,
fds du sieur Abd-allah, fils de Mohammed, et arrière petit-fils
du cheikh aimé de Dieu, du cheikh pur et sans tâche, Sidi-
Abd-el-moumen, fils du chérif Meçaoud, qui descendait de
Haçan (4). Que Dieu nous fasse participer aux bénédictions
de ces deux saints personnages ! — Il est mort un dimanche,
dans la soirée du 4 safar, l'an 1023 (ICI4). »
Cette inscription, sculptée sur un tableau déforme ogivale,
appartient à un tombeau de la zaouia de Sidi-Abd-el-moumen.
Les lettres sont en relief. Le sculpteur a réservé au milieu un
encadrement ovale, où il a gravé en caractères plus petits
le 145° vers du Borda (3), dont voici le texte et la traduction :
c Celui qui met son espoir dans l'apôtre de Dieu, fût-il
surpris par un lion dans sa tanière, n'a rien à craindre. «
On trouve ce vers ainsi que le suivant sur le cachet de plu-
sieurs beys de Tunis et de l'Algérie.
Avant la domination turque, c'était la famille de Sidi-Abd-
(1) Koran, sourate xxxvm, vers. 67elC8.
(2) Koran, sour. xi, vers. 0".
(3) LaMckkectMédine.
(4) Fils aîné de Falima et d'Ali.
(5) Poï'mc composé à la louange du Prophète.