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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 3.1856/​57 (1858)

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Cherbonneau, Auguste: Inscriptions arabes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.9388#0122
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110 —

le chef de la province el rétribués sur le budget des mos-
quées, y enseignaient autrefois la grammaire, la jurispru-
dence, l'interprétation du koran, le dogme de l'unitéisme et
les traditions mohammédiennes. Mais, comme une institution
d'origine hanéfite avait peu de chances de résister aux ré-
formes introduites par les successeurs de Salah-bey, elle ne
tarda pas à tomber dans un abandon complet, et la science
y devint muette. C'est de nos jours seulement, et sous le ré-
gime de l'administration française qu'elle a été relevée. La
constitution de la medrasa est fort simple. Une vingtaine de
lhaleb, appartenant tous au rite malékite, y sont entretenus
aux frais de leur tribu respective et reçoivent, sous la di-
rection de trois professeurs indigènes une instruction pure-
ment musulmane, c'est-à-dire bornée aux connaissances exi-
gées par le koran. Dans le système mahomélan, le pouvoir
temporel est si étroitement uni au pouvoir spirituel qu'ils sont
inséparables. Le koran n'est pas seulement un guide reli-
gieux, c'est un code politique et civil qui règle toutes les
relations des hommes entre eux," et sert pour ainsi dire de
mécanisme à la société.

On doit encore a Salah-bey une medrasa hanéfile qui fut
bâtie, quatre ans plus tard, auprès de la mosquée de Sidil-
Akdar, dont elle devint une annexe (I).

(1) C'est dans une des salles de ce collège que u liennsnt actuellement les séances du
/ours public de langue aralic.

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