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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 3.1856/​57 (1858)

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Cherbonneau, Auguste: Inscriptions arabes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.9388#0148
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1254 (1818), la province était gouvernée par Ahmed-el-mam-
louk. Ilusseïn-paeha connaissait et affectionnait particuliè-
rement Hadj-Ahmed, qu'il appelait son fils. Il donna ordre au
bey de le prendre pour son khalifa. Celle position lui fut con-
servée sous le commandement d'Ahmed-eî-mamlouk et sous
celui de son successeur, Mohammed-el-Mili. Ace bey succéda
Ibrahim-el-gharbi, sous lequel Hadj-Ahmed s'etant démis vo-
lontairement de ses fonctions se retira à Alger. Son lieu de
refuge fut la mosquée de Sidi-Abd-errahman, près de la porte
Bab-el-oued, où il devait plus tard reposer pour toujours.
Bientôt le Pacha l'envoya à Miliana, où il le mit en posses-
sion d'une belle demeure, avec des terres cl un traitement
suffisant pour ses besoins. Là il put se livrer au plaisir de la
chasse et à l'élève des chevaux qu'il a toujours beaucoup
aimés. Celte vie retirée ne l'empêchait pas toutefois de prendre
part aux expéditions qui avaient lieu contre les tribus kabyles
des environs. En récompense de sa belle conduite en mainte
circonstance, Hussein-pacha le mil à la tête du beylik de l'Est.
On était en 1241 (de J.-C. 1826). 11 gouverna onze ans, et fut
tout-à-fait indépendant de 1830 à 1857.

Avant la signature de la capitulation d'Alger, Hadj-Ahmed,
qui s'était battu vaillamment contre les Français, essaya de
persuader à son maître de le suivre à Constanline avec ses
trésors. Fort heureusement pour lui Hussein n'en fit rien ;
mais son gendre Ibrahim se montra plus confiant et eut lieu
de s'en repentir. En effet, lorsqu'il eut livré une somme d'ar-
gent considérable, cachée dans la maison de campagne de
son beau-père, le boy le renvoya à Alger complètement dé-
pouillé (1).

Après cet acte de félonie, Hadj-Ahmed voulait rentrer à
Constantinc; il en trouva les portes fermées. Sa déchéance
avait été proclamée par la garnison turque. Mais, que pou-
vait faire contre son ambition et son activité une milice

(l) Histoire lie VMijcrie, par Oalibert, p.
 
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