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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 3.1856/​57 (1858)

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Payen, ...: Notice sur l'emplacement de plusieurs villes romaines
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https://doi.org/10.11588/diglit.9388#0185
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niasba ; cinq points de repère que je plaçai bien précieuse-
ment sur la carte de route qui ne quitte jamais ma djebira.

Deux mois plus tard, c'est-à-dire en février 4857, rentrait
par le llodna, la colonne qui venait de parcourir pour la pre-
mière fois les limites extrêmes de nos possessions Saha-
riennes et planter le drapeau de la France au milieu de
S'oasis d'Ouargla.

Je dus précéder 'celte colonne à Barika, où des ouvriers
italiens avaient trouvé la veille, près d'un ancien barrage,
une inscription latine avec le nom de Tubonis, qui a pu être
jadis une ville de 25 à 50,000 âmes, si l'on doit en juger par
l'étendue de ses ruines.

Aucune inscription n'était encore venue appuyer l'opinion
généralement admise que l'Enchir Toubna est la Tubonis des
itinéraires; mais, la similitude du nom, les récils d'ibn Khal-
doun de Bekri, le superbe emplacement qu'occupent les rui-
nes, entre l'Oued Bilham et l'Oued Barika, sur le versant ouest
d'un plateau d'où elles dominent une vaste plaine, le voisi-
iiage des belles carrières de Mokla Kl Hadjar, où l'on re-
marque encore les traces d'exploitation, et les restes des nom.
breuses voies romaines qui aboutissent à l'Enchir, justifient
assez les suppositions. Aussi, jusqu'à preuves plus certaines et
contradictoires, placerai-jc Tubonis au lieu désigné par les
indigènes sous le nom de Toubna.

Rentré à Balna, je reçus aussitôt l'ordre de visiter, les unes
après les autres, toutes les tribus du cercle. Je me mis immé-
diatement en roule. Ma récolte dans l'est aurait été peu fruc-
tueuse si, traversant l'Aurès à la fin de mars, je n'avais ren-
contré sur mon passage l'Hadjar Beggada dont la légende fait
l'objet d'une de mes précédentes communications (page M).

Me dirigeant bientôt après vers l'ouest, je suivis d'abord la
voie qui menait de Lambœsis à Sitifi eu passant par Taduti,
(sans doule l'Enchir Touda où il existe des ruines considéra-
bles?) par Diana Veteranorum (très-connue) et Zarat qui devait
 
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