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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 4.1858/​59 (1860)

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Creuly, ...: Questions de chronolgie et d'histoire à propos d'une épitaphe du Ve siècle
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https://doi.org/10.11588/diglit.9389#0027
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Après treize années de séjour en Espagne, de 409 à 422,
les Vandales paraissaient vouloir se fixer dans la Bétique,
lorsque l'empereur Honorius résolut de les en chasser. Une
année nombreuse, en partie composée de Goihs, fut mise à
cet effet sous les ordres de Castin, maître des milices, et Bo-
niface, qui avait été rappelé en Italie, fut désigné pour pren-
dre pan à celle expédilion.

Dans ces temps-là , le service auprès de l'empereur était
fait par une sorte de gardes-du-corps , appelés domeslici, et
divisés en deux troupes, l'une à pied et l'autre à cheval, dont
chacune avait à sa tête un comte. C'est sous le titre de comte
des domestiques que Casiin avait conduit précédemment une
expédition contre les Francs. En 422 , lorsqu'il fut chargé de-
là guerre d'Espagne, il venait d'être élevé au rang de maîire
des milices, qui lui donnait une autorité générale sur l'armée
romaine (I), moins toutefois les domestiques, dont les chefs
ne relevaient que de l'empereur. L'emploi vacant dans cette
garde par suite de la promotion de Castin , fut donné à Boni-
face, qui acquit par là une certaine indépendance, quoique
subordonné à Castin pour l'expédition projetée. Un second et
très-riche mariage qu'il fil à la même époque dut contribuer
encore à relever sa position.

Au dire de Prosper, chroniqueur du cinquième siècle, Bo-
niface ne pouvant se plier aux manières hautaines et impé-
rieuses de Casiin , refusa de le suivre en Espagne. C'était un
acte d'insubordination difficilement pardonnable , même à un
comte des domestiques. Idace, il est vrai, ne fait pas mention
de celle circonstance, mais il s'accorde avec Prosper pour
représenter Boniface quittant brusquement le palais eteouran
se réfugier en Afrique. Il est à remarquer que, vers le même

(I) Pour être précis, il faut dire que le commandement général des
troupes à pied était ordinairement séparé de celui des troupes à ebrvat.
Lorsqu'ils étaient réunis, le commandant général prenait le titre de ma-
gisler, ou dux, ulriusque militiae.
 
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