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Moll, A.: Énumération des principaux monuments de l'ancienne Théveste
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cirque restaii le même. A cela, nous lépondrons que rien
n'élait plus facile que d'opposer à une augmentation de po-
pulation un agrandissement proportionnel de l'amphithéâtre',
en y ajoutant des gradins supérieurs , opération qui pouvait
se répéter,'pour ainsi dire, indéfiniment. C'est précisément ce
qui a eu lieu pour celui de Théveste. Les derniers gradins
étaient en pierres de taille finement bouehardées, tandis que
les gradins inférieurs étaient en pierres de tuf taillées gros-
sièrement. La double porte d'entrée, quoiqu'en pierres de
taille, est également très-peu soignée et lout-à-fait en harmo-
nie avec la partie construite en tuf. Le monument qui nous
occupe a donc été agrandi une fois au moins, peut-être même
plusieurs fois. Sa première construction doit remonter à l'é-
poque même de la fondation de la ville. En effet, le tuf,
dont tout d'abord on s'est servi en grande partie, est une
pierre légère, poreuse, tendre, mais durcissant au contact de
l'air. Elle réunit donc toutes les conditions nécessaires pour
pouvoir être travaillée avec facilité , transportée à peu de
frais, et donner une solidité à toute épreuve. Mais, en même
temps, son extrême porosité la rend complètement impropre
atout ouvrage exigeant de la finesse et de l'élégance, et il
laul qu'une cité soit à ses débuts pour l'employer, autrement
que comme remplissage, à la construction de ses monuments.
Dans ces moments, si pénibles d'installation première, chaque
pas en avant est marqué par la rencontre d'obstacles nou-
veaux : la main-d'œuvre est rare, les moyens de transport
sont restreints, les ouvriers, à quelques exceptions près,
d'une habileté tout-à fait secondaire, et l'architecte , s'il veut
arriver à un résultat quelconque, n'a pas le droit souvent
d'être difficile sur la qualité des matériaux qu'il emploie;
heureux encore si, dans la suite, une critique quelquefois
injuste et toujours impitoyable n'est pas la seule récompense
de ses efforts.
En résumé, sans avancer une date précise, nous pouvons
cirque restaii le même. A cela, nous lépondrons que rien
n'élait plus facile que d'opposer à une augmentation de po-
pulation un agrandissement proportionnel de l'amphithéâtre',
en y ajoutant des gradins supérieurs , opération qui pouvait
se répéter,'pour ainsi dire, indéfiniment. C'est précisément ce
qui a eu lieu pour celui de Théveste. Les derniers gradins
étaient en pierres de taille finement bouehardées, tandis que
les gradins inférieurs étaient en pierres de tuf taillées gros-
sièrement. La double porte d'entrée, quoiqu'en pierres de
taille, est également très-peu soignée et lout-à-fait en harmo-
nie avec la partie construite en tuf. Le monument qui nous
occupe a donc été agrandi une fois au moins, peut-être même
plusieurs fois. Sa première construction doit remonter à l'é-
poque même de la fondation de la ville. En effet, le tuf,
dont tout d'abord on s'est servi en grande partie, est une
pierre légère, poreuse, tendre, mais durcissant au contact de
l'air. Elle réunit donc toutes les conditions nécessaires pour
pouvoir être travaillée avec facilité , transportée à peu de
frais, et donner une solidité à toute épreuve. Mais, en même
temps, son extrême porosité la rend complètement impropre
atout ouvrage exigeant de la finesse et de l'élégance, et il
laul qu'une cité soit à ses débuts pour l'employer, autrement
que comme remplissage, à la construction de ses monuments.
Dans ces moments, si pénibles d'installation première, chaque
pas en avant est marqué par la rencontre d'obstacles nou-
veaux : la main-d'œuvre est rare, les moyens de transport
sont restreints, les ouvriers, à quelques exceptions près,
d'une habileté tout-à fait secondaire, et l'architecte , s'il veut
arriver à un résultat quelconque, n'a pas le droit souvent
d'être difficile sur la qualité des matériaux qu'il emploie;
heureux encore si, dans la suite, une critique quelquefois
injuste et toujours impitoyable n'est pas la seule récompense
de ses efforts.
En résumé, sans avancer une date précise, nous pouvons