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Moll, A.: Énumération des principaux monuments de l'ancienne Théveste
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symétrie sulïisenl pour démontrer que ce tétrastyle ne pouvait
pas être le seul du monument. Ici, deux hypothèses se pré-
sentent, toutes deux d'une probabilité égale à priori. Lu pre-
mière consiste à admettre qu'il y avait, dans le principe,
deux édieules ; l'un au-dessus de la face Sud, c'est celui qui
existe encore, et un autre semblable au-dessus de la face
Nord. Par la seconde.hypothèse, tout aussi possible que la
précédente , on supposerait que chacune des quatre façades
avait son tétrastyle qui la surmontait. Voyons si l'élude des
différentes inscriptions qui couvrent la frise et l'intérieur des
piédroits Nord du monument, ne jettera pas quelque lumière
sur cette question intéressante, en montrant à laquelle de ces
deux hypothèses il convient de donner la préférence.
Voici ces inscriptions (I) telles que nous les avons relevées
sur place ; leur interprétation est extraite de l'ouvrage déjà
cité de M. L. Renier sur les monuments épigraphiques de
l'Algérie.
N° 1. — Sur la frise de la façade Ouest.
IVLIAE' DOMNAE' AVG' MATRI
CASTRORVM- ET" AVG" ET' SEN'
ET- PATRiAE'
Juliae Damuae Augu&lae, Matri easlrovum et Augusti, et sena-
lus et palriae.
On voit que cette inscription est dédiée ù Julia Domna,
femme de l'empereur Septinie-Sévère et mère des deux
empereurs : Bassianus Caracalla et Publius Septimius Géla.
Seplime-Sévère mourut, on se le rappelle, en février 211 après
J.-C, et l'année suivante, en mars 212, Géta fut assassiné
par son frère Caracalla, dans les bras même de leur
(1) Ces inscriptions ne sont pas inédites , et sous ce rapport ejles offri-
ront peu d'intérêt à quelques lecteurs ; nous avons cru cependant de -
voir les reproduire , parce qu'un ouvrage descriptif ne doit rien omettre
pour être complet.
symétrie sulïisenl pour démontrer que ce tétrastyle ne pouvait
pas être le seul du monument. Ici, deux hypothèses se pré-
sentent, toutes deux d'une probabilité égale à priori. Lu pre-
mière consiste à admettre qu'il y avait, dans le principe,
deux édieules ; l'un au-dessus de la face Sud, c'est celui qui
existe encore, et un autre semblable au-dessus de la face
Nord. Par la seconde.hypothèse, tout aussi possible que la
précédente , on supposerait que chacune des quatre façades
avait son tétrastyle qui la surmontait. Voyons si l'élude des
différentes inscriptions qui couvrent la frise et l'intérieur des
piédroits Nord du monument, ne jettera pas quelque lumière
sur cette question intéressante, en montrant à laquelle de ces
deux hypothèses il convient de donner la préférence.
Voici ces inscriptions (I) telles que nous les avons relevées
sur place ; leur interprétation est extraite de l'ouvrage déjà
cité de M. L. Renier sur les monuments épigraphiques de
l'Algérie.
N° 1. — Sur la frise de la façade Ouest.
IVLIAE' DOMNAE' AVG' MATRI
CASTRORVM- ET" AVG" ET' SEN'
ET- PATRiAE'
Juliae Damuae Augu&lae, Matri easlrovum et Augusti, et sena-
lus et palriae.
On voit que cette inscription est dédiée ù Julia Domna,
femme de l'empereur Septinie-Sévère et mère des deux
empereurs : Bassianus Caracalla et Publius Septimius Géla.
Seplime-Sévère mourut, on se le rappelle, en février 211 après
J.-C, et l'année suivante, en mars 212, Géta fut assassiné
par son frère Caracalla, dans les bras même de leur
(1) Ces inscriptions ne sont pas inédites , et sous ce rapport ejles offri-
ront peu d'intérêt à quelques lecteurs ; nous avons cru cependant de -
voir les reproduire , parce qu'un ouvrage descriptif ne doit rien omettre
pour être complet.