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Divo pio Severo pctlri Imperatoris Caesaris Marci Aurelii
Scveri Antonini pii felicis Augusli, Arabici Adiabenici Par-
Ihici maximi, Britannici maximi, Germanici maximi, Pontifieis
maximi, Tribuniciae polestalis XVII, Imperatoris II, Considis
IIII, proconsulis, palris patriae.
Celle deuxième inscription est dédiée à Septime-Sévère ,
père de l'empereur régnant Bassianus Caracalla, qui lui-même
y figure (comme partout, du reste, sur les monuments afri-
cains) sous les noms de Marcus Aurelius Antoninus. Ces
noms, si chers au peuple romain et si vénérés encore par
lui. Ce fut en 190, à Viminacmm, ville de la Mésie supé-
rieure, au moment où allait s'ouvrir la lutte terrible contre
Albinus, que Septime-Sévère, en adroit politique, les avait fait
donner à son fils , en même temps qu'il l'éleva aux dignités
de César et d'imperalor destinatus (héritier présomptif)-
Quant à la date de l'inscription , elle est précise : c'est celle
de la dix-septième puissance tiïbunieienne de Caracalla.
Il nous sera facile de trouver à quelle année de notre ère
elle correspond. En effet, ce prince fut revêtu , pour la pre-
mière fois, de la puissance tribunicienne , dans le courant de
198, quelque temps avant le départ de son père pour la guerre
des Parihes en Mésopotamie; d'après cela, la dix-septième
année de cetledignilé répond aux années 214-215. C'est donc
à celte époque qu'il convient de rapporter l'achèvement et
l'inauguration de l'arc de triomphe de Théveste.
La troisième inscription, celle de la façade Sud , est pres-
qu'illisible; néanmoins, quelque défectueuse qu'elle soit, on y
reconnaît une dédicace à Caracalla lui-même, et les quelques
lettres qui ont été respectées par le temps, jointes à l'ins-
cription précédente, ont suffi à M. L. Renier pour la restituer
en son entier de la manière suivante :
Imperatori Caesari, divi Severi pii Arabici Adiabenici Par-
thïci Maximi Britannici Maximi filio , divi Marci Aurelii Anlo-
Divo pio Severo pctlri Imperatoris Caesaris Marci Aurelii
Scveri Antonini pii felicis Augusli, Arabici Adiabenici Par-
Ihici maximi, Britannici maximi, Germanici maximi, Pontifieis
maximi, Tribuniciae polestalis XVII, Imperatoris II, Considis
IIII, proconsulis, palris patriae.
Celle deuxième inscription est dédiée à Septime-Sévère ,
père de l'empereur régnant Bassianus Caracalla, qui lui-même
y figure (comme partout, du reste, sur les monuments afri-
cains) sous les noms de Marcus Aurelius Antoninus. Ces
noms, si chers au peuple romain et si vénérés encore par
lui. Ce fut en 190, à Viminacmm, ville de la Mésie supé-
rieure, au moment où allait s'ouvrir la lutte terrible contre
Albinus, que Septime-Sévère, en adroit politique, les avait fait
donner à son fils , en même temps qu'il l'éleva aux dignités
de César et d'imperalor destinatus (héritier présomptif)-
Quant à la date de l'inscription , elle est précise : c'est celle
de la dix-septième puissance tiïbunieienne de Caracalla.
Il nous sera facile de trouver à quelle année de notre ère
elle correspond. En effet, ce prince fut revêtu , pour la pre-
mière fois, de la puissance tribunicienne , dans le courant de
198, quelque temps avant le départ de son père pour la guerre
des Parihes en Mésopotamie; d'après cela, la dix-septième
année de cetledignilé répond aux années 214-215. C'est donc
à celte époque qu'il convient de rapporter l'achèvement et
l'inauguration de l'arc de triomphe de Théveste.
La troisième inscription, celle de la façade Sud , est pres-
qu'illisible; néanmoins, quelque défectueuse qu'elle soit, on y
reconnaît une dédicace à Caracalla lui-même, et les quelques
lettres qui ont été respectées par le temps, jointes à l'ins-
cription précédente, ont suffi à M. L. Renier pour la restituer
en son entier de la manière suivante :
Imperatori Caesari, divi Severi pii Arabici Adiabenici Par-
thïci Maximi Britannici Maximi filio , divi Marci Aurelii Anlo-