Ex teilamenlo Cad Cornelii Egrïliani, praefeeti legionis X/l/I
Veminae, quo testàmento, en; sesterlium ducentis et quinquagenta
millibus nummum, arcum cum statuts Avgtislorum in telraslylis
duobus, mm statuts divi Sevcri et Minervae, quae in foro fieri
praecepit, praeter olia sesterlium ducenla et quinquagenta mil-
lia nummum , quae reipublicae, ila ut..... gymnasia populo
publiée in thermis praeberentur.....ad Kapitolium argcnli libras
centutn et septuagenta id est lances quatuor...... et aeri libras
quatordecim id est pihalas (sic) 1res scyphos duo..... secundum
volunlalem ejus in con..... Cornelii Forlunatus et Quinla p atres
et heredes ejus..... signaverunl et opus perfeccrunl.
Celte inscription remarquable lève les doutes que les pré-
cédentes avaient encore laissé planer sur le monument qui
nous occupe, et donne en même temps des détails fort curieux
et auxquels certes le lecteur ne s'attendait pas sur l'histo-
rique de sa construction et, en général, sur l'état de civilisa-
tion avancée auquel était parvenue l'Afrique romaine au com-
mencement du IIIe siècle de notre ère.
A l'époque dont nous parlons , il existait donc à Thévesle
des familles romaines, qui ne devaient guère le céder en in-
fluence et en richesse à celles de la capitale. Cette inscription
fait parvenir jusqu'à nous le nom de l'une d'elles ; c'est la fa-
mille Cornelia représentée en ce moment par trois frères.
Les deux premiers, Cornélius Forlunatu set Cornélius (juinta,
habitent Thévesle; le troisième, Caïus Cornélius Egrilianus
commande la l4rao légion Gémina, dont le quartier-général
est, si nous ne nous trompons, en Pannonie. Tous les mem-
bres de cette famille, comme la plupart des Africains, por-
taient un dévouement et une vénération profondes à l'empe-
reur Seplime-Sévère, qui, de son côté, africain lui-même,
traitait toujours, avec une prédilection marquée, les habitanis
de sa terre natale, dans les actes rie son gouvernement.
Veminae, quo testàmento, en; sesterlium ducentis et quinquagenta
millibus nummum, arcum cum statuts Avgtislorum in telraslylis
duobus, mm statuts divi Sevcri et Minervae, quae in foro fieri
praecepit, praeter olia sesterlium ducenla et quinquagenta mil-
lia nummum , quae reipublicae, ila ut..... gymnasia populo
publiée in thermis praeberentur.....ad Kapitolium argcnli libras
centutn et septuagenta id est lances quatuor...... et aeri libras
quatordecim id est pihalas (sic) 1res scyphos duo..... secundum
volunlalem ejus in con..... Cornelii Forlunatus et Quinla p atres
et heredes ejus..... signaverunl et opus perfeccrunl.
Celte inscription remarquable lève les doutes que les pré-
cédentes avaient encore laissé planer sur le monument qui
nous occupe, et donne en même temps des détails fort curieux
et auxquels certes le lecteur ne s'attendait pas sur l'histo-
rique de sa construction et, en général, sur l'état de civilisa-
tion avancée auquel était parvenue l'Afrique romaine au com-
mencement du IIIe siècle de notre ère.
A l'époque dont nous parlons , il existait donc à Thévesle
des familles romaines, qui ne devaient guère le céder en in-
fluence et en richesse à celles de la capitale. Cette inscription
fait parvenir jusqu'à nous le nom de l'une d'elles ; c'est la fa-
mille Cornelia représentée en ce moment par trois frères.
Les deux premiers, Cornélius Forlunatu set Cornélius (juinta,
habitent Thévesle; le troisième, Caïus Cornélius Egrilianus
commande la l4rao légion Gémina, dont le quartier-général
est, si nous ne nous trompons, en Pannonie. Tous les mem-
bres de cette famille, comme la plupart des Africains, por-
taient un dévouement et une vénération profondes à l'empe-
reur Seplime-Sévère, qui, de son côté, africain lui-même,
traitait toujours, avec une prédilection marquée, les habitanis
de sa terre natale, dans les actes rie son gouvernement.