première personne du singulier en phénicien, pour l'adfor-
mante do cette personne au prétérit, de même qu'il est no-
toirement la préformante de la même personne au futur en
hébreu, etc. Je dis donc : « Obéissant, » c'est-à-dire : En
exécution de la volonté ou de la prière du défunt, « j'ai
prononcé la malédiction, la bénédiction, » en d'autres ter-
mes, fai consacré, j'ai dédié. Il serait beaucoup trop long
de reproduire ici toutes les explications qui justifient cette
locution ; plusieurs se présenteront d'elles-mêmes à l'esprit
du lecteur ; pour les autres, s'il veut approfondir la matière,
je le prie de consulter mon Étude démonstrative, etc., et
mes Nouvelles Études, etc., déjà citées.
M. de Saulcy a adopté le principe de mon opinion, c'est-
à-dire qu'il considère aussi Yaleph comme le pronom affixe
de la première personne du singulier ; mais il en fait un
régime indirect, et rapportant £»à à la divinité mentionnée
dans la dédicace, il traduit ainsi : « Il a entendu » ou
■■< (parce qiï)ayant entendu ma voix, il m'a béni. »
M. Ewald voit dans Yaleph le pronom affixe de la troi-
sième personne du singulier masculin, en remplacement du
vau hébraïque, et il dit : (Parce qu1) ayant entendu sa voix
(celle de l'auteur de la dédicace), il Va béni. »
Ainsi les inscriptions de Gonstantine nos 8,11,12,13 et ïh
sembleraient pouvoir être rendues de cette manière :
D'après M. de Saulcy i
VIII. — Domino Baali Hamma-
ni HJutumbal, fdius Chail ;
audiens vocem meam benedixit mihi.
XI. — Yovit hoc votum......
audiens vocem meam benedixit mihi.
XII. — Vcvit hoc votum So, filius
Balithonis, domino Baali Àmmani :
audiens vocem meam bemdixit mihi.
mante do cette personne au prétérit, de même qu'il est no-
toirement la préformante de la même personne au futur en
hébreu, etc. Je dis donc : « Obéissant, » c'est-à-dire : En
exécution de la volonté ou de la prière du défunt, « j'ai
prononcé la malédiction, la bénédiction, » en d'autres ter-
mes, fai consacré, j'ai dédié. Il serait beaucoup trop long
de reproduire ici toutes les explications qui justifient cette
locution ; plusieurs se présenteront d'elles-mêmes à l'esprit
du lecteur ; pour les autres, s'il veut approfondir la matière,
je le prie de consulter mon Étude démonstrative, etc., et
mes Nouvelles Études, etc., déjà citées.
M. de Saulcy a adopté le principe de mon opinion, c'est-
à-dire qu'il considère aussi Yaleph comme le pronom affixe
de la première personne du singulier ; mais il en fait un
régime indirect, et rapportant £»à à la divinité mentionnée
dans la dédicace, il traduit ainsi : « Il a entendu » ou
■■< (parce qiï)ayant entendu ma voix, il m'a béni. »
M. Ewald voit dans Yaleph le pronom affixe de la troi-
sième personne du singulier masculin, en remplacement du
vau hébraïque, et il dit : (Parce qu1) ayant entendu sa voix
(celle de l'auteur de la dédicace), il Va béni. »
Ainsi les inscriptions de Gonstantine nos 8,11,12,13 et ïh
sembleraient pouvoir être rendues de cette manière :
D'après M. de Saulcy i
VIII. — Domino Baali Hamma-
ni HJutumbal, fdius Chail ;
audiens vocem meam benedixit mihi.
XI. — Yovit hoc votum......
audiens vocem meam benedixit mihi.
XII. — Vcvit hoc votum So, filius
Balithonis, domino Baali Àmmani :
audiens vocem meam bemdixit mihi.