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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 5.1860/​61

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Judas, Auguste Célestin: Sur dix-neuf inscriptions numidico-puniques découvertes à Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.9386#0085
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— 71 —

niennes ou catachthoniennes répond aux Dis manibus sa-
crum des épitapbes latines. Artèmis en particulier recevait
quelquefois le titre de Tymbidia, c'est-à-dire funéraire. La
figure des anaglyphes et l'invocation à Tanit des textes
peuvent donc avoir un sens funéraire; et, pour les ana-
glypbes, ce sens peut s'attacher non-seulement à la figure
simple ou triangulaire, mais aussi à l'image résultant de sa
combinaison avec le croissant lunaire et le disque solaire,
et de la transformation de ce croissant et de ce disque.

Mais ici se présente une observation restrictive comme
pour le soleil et la lune. En effet, le musée de Dresde pos-
sède un£ stèle dont j'ai vu une copie moulée en plâtre au
musée de Leyde. C'est une pierre plate et longue, terminée
supérieurement en pointe et brisée à l'extrémité inférieure.
Au-dessous de la pointe, image radiée du soleil, puis crois-
sant lunaire, les cornes en haut ; plus bas, dans un com-
partiment carré, la figure anthropomorphe dont nous nous
occupons, avec les bras terminés comme les appendices la-
téraux du n° 26 de notre planche XI; ensuite, dans le
champ de la pierre, cette inscription latine : aquillia.
l- l" l" [| phartexio (| v. s. l. m.; au-dessous, entre deux
lignes transversales, un bélier ; enfin, cette seconde ins-
cription : vi. eid. nov.1. M. Leemans, dans son livret des-
criptif des monuments du musée d'antiquités de Leyde,
p. 65 et 66, explique ainsi les inscriptions : Aquillia, duo-
rum Luciorum liber ta, Parthenio, votum solvit libens ?ne-
rito. — vi. idus novembres. Ainsi, il semblerait s'agir d'un
monument purement votif ; cela résulterait du sens donné
aux sigles v. s. l. m. Toutefois, si nous avons vu précédem-
ment les sigles plus explicites v. s. l. a. employés clans une
épitaphe. celles de la nouvelle inscription, entendues môme

1 Cette pierre a été, dit-on, apportée d'Italie au musée de Dresde. Quoi
qu'il en soit, l'origine africaine me paraît indubitable, comme à M. Leemans.
 
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