— sa —
divertit, prohibait, — abstinuitsnnet continua du verbe
v_peut, sur nos monuments, donner concurremment à
la paume de la main une signification en accord avec celle
que j'ai attribuée, p. 21, àjw>J, prœmonuit^metum injecit ut
sibi cavei'et. *
Mais le sens principal est celui de bénédiction et de ma-
lédiction. Toutefois la main droite ne peut avoir rapport
qu'à la bénédiction; la malédiction correspondait à la main
gaucbe. On comprend que, si clans le texte on a pu men-
tionner la malédiction, on ait préféré, dans les signes os-
tensibles à tous les yeux, n'employer que l'indice de bon
augure, devenu ainsi phylactère : cela est conforme à l'es-
prit de toute l'antiquité.
Cependant nous avons vu que, sur des stèles avec des
épitaphes latines et grecques, les deux mains sont repré-
sentées. Or, il est remarquable que, sur deux, il y a une
imprécation, et, sur l'une, cette imprécation est textuelle-
ment exprimée par l'acte de lever les mains ; en voici la te-
neur : « PROCOPE MANUS || LEVO CONTRA [| DEUM QUI jj ME
INNOCEN || TEM SUSTULIT || QUiE VIXIT l| ANN. XX || pos pro-
culus. » Au milieu de la pierre, deux mains. L'autre est
une invocation au Soleil par des parents pour le prier de
venger la mort violente de leur fils ; elle est divisée en deux
parties, l'une au haut de la pierre, ainsi : « d. m. s. [j callisto
filio (| parentes ; » l'autre à la base : « quisquis ei ljlsit ||
AUT NOCUIT SEVERiE (Sic) || DOMINE SOL COMMENDO [| UT VIN-
dices ejus mortem » ; à côté de chacune de ces parties, les
deux mains levées et tournées en avant.
Le P. Paciaudi, qui a publié sur ce sujet une disserta-
lion expresse \ reproduit une autre épitaphe où l'acte de
1 Diatr. de grœco anagl., Rome, 1751, in-4°. — Voir aussi Reuvens, Peric.
anvitiaâv. archœol. ad cippos Ilumbertianos, m-\°, Levdc.
divertit, prohibait, — abstinuitsnnet continua du verbe
v_peut, sur nos monuments, donner concurremment à
la paume de la main une signification en accord avec celle
que j'ai attribuée, p. 21, àjw>J, prœmonuit^metum injecit ut
sibi cavei'et. *
Mais le sens principal est celui de bénédiction et de ma-
lédiction. Toutefois la main droite ne peut avoir rapport
qu'à la bénédiction; la malédiction correspondait à la main
gaucbe. On comprend que, si clans le texte on a pu men-
tionner la malédiction, on ait préféré, dans les signes os-
tensibles à tous les yeux, n'employer que l'indice de bon
augure, devenu ainsi phylactère : cela est conforme à l'es-
prit de toute l'antiquité.
Cependant nous avons vu que, sur des stèles avec des
épitaphes latines et grecques, les deux mains sont repré-
sentées. Or, il est remarquable que, sur deux, il y a une
imprécation, et, sur l'une, cette imprécation est textuelle-
ment exprimée par l'acte de lever les mains ; en voici la te-
neur : « PROCOPE MANUS || LEVO CONTRA [| DEUM QUI jj ME
INNOCEN || TEM SUSTULIT || QUiE VIXIT l| ANN. XX || pos pro-
culus. » Au milieu de la pierre, deux mains. L'autre est
une invocation au Soleil par des parents pour le prier de
venger la mort violente de leur fils ; elle est divisée en deux
parties, l'une au haut de la pierre, ainsi : « d. m. s. [j callisto
filio (| parentes ; » l'autre à la base : « quisquis ei ljlsit ||
AUT NOCUIT SEVERiE (Sic) || DOMINE SOL COMMENDO [| UT VIN-
dices ejus mortem » ; à côté de chacune de ces parties, les
deux mains levées et tournées en avant.
Le P. Paciaudi, qui a publié sur ce sujet une disserta-
lion expresse \ reproduit une autre épitaphe où l'acte de
1 Diatr. de grœco anagl., Rome, 1751, in-4°. — Voir aussi Reuvens, Peric.
anvitiaâv. archœol. ad cippos Ilumbertianos, m-\°, Levdc.